Surtout depuis le retour de Napoléon de sa campagne d’Égypte, les Français – grâce à l’art pictural – s’intéressent davantage à ceux qui les ont précédés. Au fil des décennies, le passé fascine une population qui s’appuie sur des fresques historiques devenues célèbres...
Jacques-Louis David puis, plus tard, son élève Jean-Auguste-Dominique Ingres, préfèreront et puiseront carrément dans l’Antiquité leurs sujets. Dans le courant du XXème siècle, des peintres comme Picasso ne cesseront de faire référence au passé. Pour exemple, « Las Méninas », une série de 58 peintures que Pablo Picasso peint en 1957, réinterprétant l'œuvre de Diego Velasquez « Les Ménines ». Ou encore, « Le déjeuner sur l’herbe », une œuvre du maître espagnol s’inspirant du chef d’œuvre d’Edouard Manet, le célèbre impressionniste. Degas, quant à lui, ne jurait que par les vieux maîtres si on en croit ce qu’il disait à ses élèves : Ayez de bonnes fréquentations, allez au Louvre, copiez les maîtres car on ne peut naître tout seul ! De nos jours, la communication des musées et la starification des artistes ont pour effet de renvoyer à l’époque des Monet, Renoir ou autre Cézanne. Il n’est donc pas surprenant que derrière un chevalet, nous soyons tentés de nous identifier à ces illustres personnages en essayant de reproduire leurs techniques ou de découvrir leurs secrets. D’ailleurs, des fournisseurs de matériel de beaux-arts proposent toute une gamme de produits qui facilitent la mise en forme des travaux créatifs. Des cours de peinture sont dispensés aussi sur Internet, par le moyen de tutoriaux et vidéos très pratiques et aisés d’utilisation. Tous ces outils invitent décidément à peindre comme à La Belle Époque...
