Mes bonnes résolutions...

Je ne fais pas aux autres
ce que je ne voudrais pas
qu'ils me fassent !

Je ne fais pas aux autres ce que je ne voudrais pas qu'ils me fassent !
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Nul besoin d’être croyant pour adhérer au bon sens d’une certaine règle d’or. Cette induction se retrouve fréquemment sous des formulations voisines, dans la plupart des religions, mais également dans les philosophies de toutes les cultures. À croire qu’il s’agit d’un véritable archétype de sagesse humaine…

> Je fais les choses moi-même

« Charité bien ordonnée commence par soi-même ! ». De fait est-il essentiel de savoir se respecter, première condition pour ne pas projeter ses propres insuffisances sur autrui. Ainsi, évitez les demandes intempestives de services quand vous savez que vous pouvez les assumer. Prenez l’habitude de faire l’inventaire de ce que vous avez tout à fait la capacité de réaliser sans vous étayer sur votre entourage. Ces saines attitudes représentent autant d’opportunités d’assainir l’ambiance de la maisonnée…

> Je me méfie de mon imagination

En psychologie, le terme « projection » est utilisé lorsque nous mettons à l’extérieur, à bon ou à mauvais escient, le produit de notre imagination. Ainsi, quand vous sentez monter en vous une impulsion à douter d’un membre de votre entourage, sans preuve objective à l’appui, demandez-vous instantanément si votre attitude est vraiment justifiée. Ce réflexe présente l’avantage de ne pas déclencher une situation conflictuelle dommageable pour le reste de la journée. Un exemple ? Votre conjoint a exceptionnellement une bonne heure de retard. Vous sentez en vous une poussée de haine qui vous conduira – à coup sûr – à l’accueillir vertement puisque vous avez échafaudé un scénario de trahison. Préférez lui confier votre inquiétude en toute franchise et sans agressivité ! Vous lui proposerez alors une relation authentique sans lui faire de procès d’intention. D’ailleurs, ne vous est-il déjà pas arrivé – à vous aussi – d’être en retard…

> Je renonce à mon complexe de supériorité
Le vocable « Éthique de la réciprocité » désigne un principe positif universel intimement lié au développement harmonieux de l’humanité depuis les origines. Cette éthique est basée sur la notion de profond respect de l’être humain. Constamment enrichie et renouvelée grâce à une attention de tous les jours, elle constitue le socle de l’harmonie sociale en devenir. La dysharmonie se glisse insidieusement chaque fois qu’un complexe de supériorité tend à déconsidérer autrui. Rappelons que mépriser par la pensée un statut social jugé inférieur et l’associer à ceux et celles qui l’occupent furent la cause de bien des horreurs tout au long de l’Histoire. N’oubliez jamais qu’un subalterne a droit à autant de respect que le lauréat d’une grande école !

> Je me respecte en respectant mon alter ego

Tout alter ego, s’il n’a pas les mêmes désirs, les mêmes objectifs, la même histoire, reste cependant un miroir quant à votre existence, le genre humain étant limité dans le sens où il ne peut exister sans l’autre… Le langage dont il est pourvu et qui lui sert à se relier en est la preuve. Aussi est-il essentiel de comprendre qu’une action négative et injuste à l’encontre d’autrui se retournera tôt ou tard contre son auteur. Ce processus de rétorsion existe car tout individu possède, au plus profond de son psychisme, une instance – le surmoi –, juge et censeur, qui se chargera de mettre en place une autopunition…

> Je stoppe tout prosélytisme et j’accepte la différence
L’écrivain Bernard Shaw pastiche de façon humoristique, mais aussi très philosophique, la règle d’or en écrivant : Ne fais pas à autrui ce que tu voudrais qu’il te fît, car il se peut que vous n’ayez pas les mêmes goûts… Il s’agit-là du danger de toute recherche de domination. Ce qui est bon pour soi ne l’est – bien sûr – pas automatiquement pour quelqu’un d’autre. Vous avez des convictions religieuses, politiques, philosophiques ? Vous n’apprécieriez pas que quiconque vous assène les siennes ? Alors, sauf si on vous questionne de façon posée et évolutive sur vos croyances, gardez-vous bien d’en parler alentour. Ceci étant, pour respecter la liberté de pensée de votre interlocuteur, il vous suffit de vous remémorer les tourments que vous a causé une attitude de prosélytisme d’un tiers à votre égard…

En résumé
Si les leçons de morale n’ont plus cours dans les écoles, cette décision de l’enseignement public ne signifie pas pour autant que ceux qui en ont bénéficié en aient oublié leur contenu humanisant qu’ils transmettent d’ailleurs le plus souvent avec sagesse. Pour autant, il ne s’agit cependant pas de tenter d’endoctriner nos relations avec nos convictions, quelles qu’elles soient. L’harmonie et la bonne entente n’y résisteraient pas… À chacun ces certitudes. Leur respect, dès lors qu’elles sont saines, contribue efficacement à la paix dans le monde et au maintien des valeurs universelles.

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