La belle mère… Que de mots d’esprit destinés à cette figure familiale, en sachant cependant que les plaisanteries pourraient s’en arrêter à de l’humour-tendresse si chaque belle-mère restait à sa place. Zoom sur des positions psychologiques à appliquer comme principes de précautions…
> Je n’ai pas épousé la famille de mon conjoint
À l’opposé d’une période où les mariages arrangés étaient nombreux, notre époque, mise à part dans certains pays d’Afrique ou d’Asie, privilégie – en apparence – une union basée essentiellement sur l’amour. Cette attitude ne prend toutefois pas en compte l’immaturité psychique de certains parents et, notamment, de ceux qui acceptent difficilement que la chair de leur chair convole en justes noces ! C’est donc par amour pour vous et votre conjoint qu’il est de votre devoir de signifier, autant que faire se peut, que vous n’avez pas épousé la famille de votre conjoint.
> Je ne m’oblige pas à fréquenter ma belle-mère
Si la l’article 212 du code civil, lu par Monsieur le Maire, stipule que les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance, aucune mention n’est faite en termes de droits et de devoirs envers la mère de votre partenaire conjugal. Partant de ce constat, vous n’avez légitimement aucune obligation à fréquenter une dame avec qui vous ne vous sentez pas à l’aise. Commencez par refuser de répondre présent aux invitations de votre belle-mère quand elles vous semblent incongrues. Personne ne pourra vous le reprocher dans la mesure où cette décision n’engage pas votre conjoint. En revanche, n’associez pas votre mari ou votre femme à cette résolution.
> J’ai autorité sur mes enfants
Même positionnement au niveau de vos enfants, des proies relativement faciles pour qui a décidé de manipuler. Soyez intraitable là aussi ! Vous seul, avec votre conjoint, avez autorité sur votre progéniture. Faites passer ce message à votre belle-mère. Abordez le sujet dès qu’un dysfonctionnement se fait jour et positionnez-vous en tant qu’adulte exerçant pleinement son autorité parentale.
> Je me fais respecter
Si l’âge confère une certaine sagesse, c’est bien qu’il incline à l’humilité et au respect. Aussi, bien que plus jeune que votre belle-mère, ne supportez jamais qu’elle prétexte un supposé-savoir pour se transformer en donneuse de leçons et donc en dominante. À la moindre tentative de sa part visant à vous réduire, réagissez instantanément au risque de jeter un froid. Si elle critique, par exemple, la façon dont vous gérez votre intérieur, faites-lui remarquer habilement que vous êtes chez vous. Au cas où la précision ne suffise pas, soyez ferme avec votre conjoint en lui exposant votre refus de capituler. Quitte à supprimer les invitations et à vous rendre indisponible à toute visite.
> Je me méfie des tentatives de culpabilisation
La manipulation prend parfois des allures sournoises. Ne soyez jamais dupe de ces manifestations qui, sous forme de plaintes, n’ont pour but que de vous faire culpabiliser. N’entrez pas dans cette dangereuse inversion des rôles qui consisterait à vous rendre responsable et, de fait, coupable du mal-être de votre belle-mère. N’acceptez pas de devenir le bouc émissaire d’une histoire psychologique qui ne vous appartient en aucune façon.
En résumé
Les belles-mères n’étant fort heureusement pas toutes manipulatrices, la vigilance reste cependant de mise chaque fois que vous ressentez un comportement intrusif. La solidité de votre couple en dépend. Ne supportez jamais que votre propre belle-mère dépasse les limites. Vous vous rendrez un grand service, ainsi qu’à votre conjoint. Vous dégagerez de fait votre responsabilité quant aux conséquences destructrices de l’harmonie de votre vie conjugale que ne manquerait pas d’engendrer toute permissivité en la matière.
