Mes bonnes résolutions...

Je ne me laisse plus détruire
par mon mental !

Je ne me laisse plus détruire par mon mental !
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Le mental, selon la tradition yoguique, est au service de l’âme, du véritable « soi ». L’allégorie de l’attelage est très parlante quant à la place que doit tenir cette instance psychique dans l’existence. Imaginez que vous êtes dans une calèche dans le but de vous rendre à un lieu précis. La calèche représente votre corps. Elle est tirée par cinq chevaux représentant les cinq sens, sièges des émotions. Le cocher, votre serviteur, a pour mission de maîtriser les chevaux de la meilleure manière afin de vous conduire où vous voulez. Le cocher, c’est votre mental, vos pensées, mais ce n’est pas vous ! Que diriez-vous d’un serviteur qui n’aurait aucune consigne et n’en ferait qu’à sa tête, au risque de provoquer un accident ? Ainsi, le mental peut être votre meilleur ami comme votre pire ennemi. Il ne tient qu’à vous de ne plus le laisser agir à sa guise, surtout s’il vous conduit à la catastrophe. Les conseils qui viennent vont vous aider à organiser vos pensées pour qu’elles vous mènent à bon port, sain et sauf !

> Je suis distinct de mes pensées

Si Descartes a pu dire Je pense donc je suis, il ne faut pas oublier que cette phrase possède un Sujet qui est justement Je. Ainsi, lorsque votre mental vous joue des tours (idées noires, pensées négatives récurrentes, déprime), persuadez-vous qu’il n’est pas question de vous identifier à ces dérives. Vous êtes seul maître à bord. Vous pouvez et devez influer sur la situation. Prenez déjà cette distance nécessaire. Il va falloir composer avec ce « cocher » récalcitrant en lui donnant les bonnes consignes pour lui faire comprendre qu’il n’y a aucun intérêt à se comporter de la sorte. Autrement dit, acceptez calmement cet état négatif, tout en envisageant peu à peu l’autre versant, positif celui-là, des événements.

> Je réalise que je m’abîme

Toute mise à distance correspond, au niveau psychologique, à la prise de conscience du masochisme de certains de vos comportements. Vous avez désormais le recul nécessaire pour accepter, sans vous juger, que continuer sur cette voie aboutirait, à plus ou moins brève échéance, à vous abîmer. Ce peut être réaliser les conséquences d’une addiction quelle qu’elle soit : tabac, alcool, drogue, sexe, jeu… Si vous vous situez dans un de ces cas de figure, regardez la réalité en face, seule manière de pouvoir éventuellement commencer à demander de l’aide. Soyez persuadé que cette forme d’humilité est une force. Peu importe la discipline qui peut vous mener à votre guérison (médecin, psy, association), vous êtes désormais sur le bon chemin.

> Je me connecte au positif

Une kyrielle de méthodes sont désormais visibles sur Internet pour accompagner votre changement salvateur. Il suffit, tant que vous êtes fragilisé, plutôt que de ressasser les drames véhiculés par les médias, ce qui n’a jamais aidé personne à avancer, de vous installer derrière votre ordinateur et de taper par exemple « Pensée positive » sur votre moteur de recherche. Vous allez être surpris du nombre d’outils, souvent gratuits : vidéos, articles, forums, blogs... Sans compter les séances de relaxation guidées, les conférences de spécialistes ayant trait à votre difficulté. Vous êtes en train de fortifier votre bonne résolution grâce à des internautes qui traversent ou ont traversé les mêmes épreuves. Vous n’êtes désormais plus seul. Vous vous connectez au positif et, de fait, à vous-même. Votre mental/cocher est en train de reprendre sa vraie place, celle qui consiste à être à votre service pour vous diriger vers plus d’équilibre et de bonheur.

> Je reprends confiance et je persévère

Vous avez fait entendre raison à votre mental. Votre toute nouvelle confiance en vous ne doit pas vous exonérer de la persévérance. Rien n’est jamais définitivement acquis. Même les plus grands yoguis enseignent que le mental est instable par essence. Restez vigilant et persévérez dans la pratique que vous aurez choisie. Ce peut être justement le yoga, excellente école de maîtrise, aussi bien au niveau corporel, mental que spirituel. Mais vous pouvez opter également pour le Qi Gong, voire pratiquer un sport, une activité artistique. L’essentiel étant d’identifier votre véritable désir et de ne pas céder sur celui-ci. Les personnes ayant fait le choix de passer par le divan psychanalytique, le cabinet d’un psychothérapeute ou celui d’un coach ont fait des découvertes essentielles à leur sujet. Pourquoi pas vous, si le cœur vous en dit ?

En résumé

Aucune situation n’est désespérée. Tant qu’il y a de la vie, l’espoir est là, en germe, dit l’adage. Quel que soit le positionnement autodestructeur que vous traversez, dites-vous qu’il n’aura pas votre peau ! Et si vous êtes croyant, c’est le moment ou jamais de vous servir de vos potentialités spirituelles. D’ailleurs, la foi ‒ selon sa définition biblique ‒ n’est-elle pas « Une ferme assurance des choses qu’on espère, une démonstration de celles qu’on ne voit pas » ? Quoi qu’il en soit et quel que soit le nom que vous lui donniez, le hasard qui dirige votre destinée a déjà fait le premier pas en vous proposant cette bonne résolution ! La balle est maintenant dans votre camp. À vous d’acter !

 

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