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C’est une évidence : si l’être humain ne doutait pas, la voyance n’aurait pas pignon sur rue ! Rien à déplorer ici d’ailleurs car si Descartes – le philosophe – nous a laissé en héritage sa célèbre formule « Je pense donc je suis », la pensée – signifiant en son essence peser, juger – abrite donc une nécessité subjective soumise potentiellement au doute… L’ésotérisme a donc sa raison d’être pour en finir avec les valses hésitations.
À force de se torturer l’esprit, d’envisager sempiternellement le pour et le contre, le risque guette de ne jamais savoir sur quel pied danser. La voyance propose justement de dénouer ce type de résistance. C’est sans doute pour cela que nombre de responsables d’entreprise – professionnels « raisonnables » par excellence – consultent régulièrement…
Une pratique efficace
C’est parce qu’elle n’a aucune véritable théorie à défendre que la voyance reste avant tout une expérience. Elle aura ainsi toujours ses adeptes convaincus, d’autant que cette pratique restitue leur confiance aux consultants. Voici un pas de géant effectué dans le bureau même de l’ésotériste qui sait, à la façon d’Emerson, que la confiance en soi est le premier secret du succès. Aucune doctrine donc ici, puisque seul le consultant peut authentifier une vérité qui ne concerne que lui. Et lorsque cette vérité lui parle et lui ouvre objectivement des horizons, aucun discours idéologique ne l’empêche de mobiliser son énergie de façon positive. Entre doute existentiel et déception matérialiste, les pratiques ésotériques ouvrent une troisième voie : voir pour savoir et enfin oser. Dans un monde où les sociologues font état d’un manque de repères stables, la voyance vient décrypter et rendre compréhensible et accessible la force logée dans chaque être.
Un éclairage unique
Le domaine de la parapsychologie n’a de sens que s’il apporte des réponses. Or, c’est bien de cela dont il s’agit dans toute consultation ésotérique. On ne tire pas par pur hasard « l’Impératrice » du Tarot et son nombre III, tout comme on n’a pas comme ange gardien « Aniel » (le 37ème de la hiérarchie) par coïncidence. La fatalité n’a, de fait, aucune raison d’être en matière de divination. Selon cette discipline, à l’inverse, l’Univers est parfaitement ordonné et contribue, malgré les apparences, à l’évolution de chacun. Certitude rassurante dans la mesure où rien n’est non plus déterminé d’avance. La voyance nous convie simplement, grâce à ses lumières, à laisser de côté, l’espace d’une rencontre, nos doutes inhibiteurs pour réaccorder notre existence à la mélodie cosmique…
Viviane Pons
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