Mes bonnes résolutions...

Je vis mon homosexualité
sans complexes !

Je vis mon homosexualité sans complexes !
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La norme normative a heureusement perdu ses interdits empreints d’intolérance tous azimuts. Ainsi, même la communauté chrétienne, au travers de l’association créée en 1972 « David et Jonathan », s’étayant sur les relations ambivalentes de ces deux grandes figures bibliques, prône la nécessité d’une homosexualité épanouie. Aimer au grand jour une personne de sexe identique est plus sain que de feindre une pseudo-normalité au cœur d’un couple de façade…

> Je n’ai aucun problème
Vous n’êtes aucunement attiré sexuellement par une personne du sexe opposé. Vous n’êtes ni malade, ni anormal ! D’ailleurs, l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) est formelle : l’homosexualité n’est pas une maladie… Consultez quelqu’un de confiance seulement si vous avez un doute sur votre homosexualité. Ne vous laissez surtout pas réduire par un entourage qui projetterait sur vous ses propres fragilités en vous laissant entendre que vous auriez un problème ou que les homosexuels sont des pervers.

> Je suis protégé par la loi
Vivre son homosexualité au grand jour est un droit fondamental que la Cour Européenne des Droits de l’Homme a établi de façon claire : « Les discriminations sur le critère de l’orientation sexuelle ou l’identité de genre sont prohibées et doivent être abolies. ». Aucune profession ne vous est interdite. Ayez recours à la loi chaque fois qu’elle vous paraît avoir été transgressée.

> J’assume
Les non-dits en terme d’homosexualité résultent le plus souvent d’un entourage familial psychorigide qui ne tient pas compte de la réalité et qui, même, la refuse. Si vous êtes dans ce cas, inutile de créer un conflit par des attitudes qui seraient vécues comme autant de provocations inutiles. Le fait que vous soyez homosexuel ne devrait rien changer à l’affection que l’on vous porte. Assumez votre homosexualité en renvoyant les questions intrusives en ces termes : Qu’est-ce qui changerait pour vous si j’étais lesbienne ou homo ? Autonomisez-vous et dites-vous qu’il ne sert à rien de conserver des liens basés sur des jugements appartenant à une morale dépassée. Vous devez à tout prix vous respecter vous-même. En outre, votre vie privée ne regarde personne.

> Je contacte des associations
Certains comportements et autres regards sont difficiles à supporter, surtout au début de la certitude de son homosexualité. N’hésitez pas à contacter une des nombreuses associations homosexuelles existantes. Les membres pourront vous épauler et vous faire bénéficier de leur expérience. Sans vous enfermer dans un communautarisme excessif, ce soutien est non négligeable.

> Je m’épanouis en couple
Une relation de couple homosexuelle est faite des mêmes joies et des mêmes écueils qu’une relation hétérosexuelle, à la différence qu’il n’existe, a priori, pas de possibilité de procréation. Plus qu’une descendance charnelle, la qualité de la communication reste donc essentielle. Une jolie manière de vivre une homosexualité sans complexes consiste à montrer alentour que votre couple est épanoui et authentique… Vous ferez des envieux !

En résumé
Bertrand Delanoë, Dave, Laurent Ruquier et bien d’autres encore ont contribué et contribuent toujours à lever les tabous sur une identité sexuelle qui ne présente rien de pathologique. Une manière aussi de remettre la vie privée là où se trouve sa vraie place, c'est-à-dire dans une sphère sur laquelle nul n’a le droit ni le pouvoir d’interférer, sinon vous-même.

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