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                         La beauté et le bien-être dans Signes & sens
 
                             
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                                 Confier sa beauté au lait d’ânesse
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			         La ravissante Cléopâtre ne s’y  était pas trompée. Selon la légende, la célèbre reine d’Égypte  prenait régulièrement des bains de lait d’ânesse afin  d’entretenir ses pouvoirs de séduction. Et ce n’est pas le grand  César et le beau Marc-Antoine qui devaient s’en plaindre…   Indépendamment  du lait de jument, également utilisé dans la gamme des cosmétiques  bio, le lait d’ânesse reste un produit aussi rare qu’efficace.  Les ânesses ne délivrent leur élixir qu’à petites doses (1 à 2  litres par jour sur une période de 6 mois) et exigent, lors de la  traite, que leur petit ânon soit à proximité. Sa composition est  proche du lait humain et sa richesse en omégas 3 et 6, ainsi qu’en  vitamines A et E, ont tôt fait d’intéresser les adeptes de la  beauté au naturel.                    Des  vertus curatives Plus  de 400 ans avant notre ère, le père de la médecine, Hippocrate,  prescrivait à ses patients le lait d’ânesse pour soigner bien des  affections : pathologies du foie, œdèmes, saignements de nez,  cicatrisations des plaies... De son côté, Pline l’Ancien, au Ier  siècle après J-C, dans son ouvrage « Histoire naturelle », en  fait largement mention, parmi d’autres indications, pour combattre  les rides du visage. Il va même jusqu’à préciser la façon dont  il doit être recueilli : On  se souviendra qu’il doit être pris fraîchement – trait ou  chauffé – peu de temps après, écrit-il, car  aucun ne s’évente plus tôt. Buffon (1707-1788) confirmera ensuite ses vertus curatives en  écrivant que le  lait d’ânesse est un remède éprouvé et spécifique pour  certains maux…
 Une  production raisonnée Impossible  de développer une activité strictement industrielle sur le dos de  ces précieux équidés femelles ! Les producteurs, par amour des  ânes, optent tous pour une production raisonnée. Nos  ânes sont choyés et leur bien-être est notre priorité,  témoigne l’un d’entre eux, une  ânesse ne donne son lait que si elle se sent en confiance. La traite  ne se fait qu’un jour sur deux et en toute pudeur… Qu’il serait bon que ces pratiques éminemment respectueuses de nos  amis quadrupèdes puissent s’étendre à d’autres races !
 Une  large gamme Sous  forme de savon, le lait d’ânesse était déjà connu pour ses  propriétés anti-rides. Fort de cette constatation, les spécialistes  des cosmétiques bio vont plus loin et créent de véritables baumes  réparateurs en le mélangeant, par exemple, au beurre de karité. Un  tel produit en conditionnement de 50 ml coûte moins de 9 euros. Ce  nectar entre également dans la composition de shampoings, de crèmes  de jour et de nuit, mais aussi dans celle de démaquillants, de  masques de soins préventifs, de sérums pour les yeux. Il existe  même une gamme « spécial bébés » chez certains fabricants  (crème fessiers, lotion nettoyante). Ajoutons que le registre  glamour n’est pas en reste non plus avec ses élégants packagings.
    Hélène  Mary   |