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Quadratura Rien de nouveau dans la technique du « trompe-l’œil » qui connaît un engouement de nos jours. Effectivement, le recours à la quadratura appartient à l’art classique. Ce style pictural baroque est véhiculé par la notion de perspective, l’illusion restant le prétexte pour utiliser une méthode picturale qui permet de simuler. Ainsi, les décors s’inscrivent comme une continuité du paysage environnemental réel. Les murs des églises et leurs voûtes resplendissent de ces scènes « parlantes ». Ceci étant, la quadratura exige une parfaite maîtrise des connaissances et autres compétences en architecture. Sans oublier l’imitation de matériaux tels que les ors ou le marbre. Si la Renaissance a employé grand nombre d’artistes quadraturisti, les XVIIème et XVIIIème siècles ont manié cet art avec passion. Ainsi Andrea Pozzo nous a-t-il laissé en héritage Le triomphe de Saint Ignace, fresque que l’on peut admirer sur la voûte de l’église Saint-Ignace-de-Loyola de Rome.
Ivan Calatayud |
