Le développement personnel
      dans Signes & sens


      Décider de gagner
      envers et contre tout !

      Décider de gagner envers et contre tout !
      ©iStock

      Le cursus de la réussite sociale semble évident à tous : une scolarité aboutie débouche, diplôme en poche, sur une carrière professionnelle qui s’engage alors sous les meilleurs auspices. Mais cette représentation tacite, cette voie royale, est-elle la seule ? S’il est évident que ce chemin, qui rallie la majorité des suffrages, semble clair, cela ne signifie pas pour autant qu’il n’est de réussite que de ce schéma-là. L’équation réussite/diplôme serait-elle l’unique possible ? À l’évidence non. Il suffit de penser au self made man...

      Le devenir professionnel obsède tout un chacun. D’ailleurs, l’inquiétude des parents à ce propos est palpable dès que leur enfant est scolarisé et ce, jusqu’à sa majorité. Aussi une lourde pression pèse-telle sur tous. Si, par malheur, à quelque étape du parcours que ce soit, l’élève ne performe pas dans le système scolaire, c’est la voie sans issue assurée... craint-on. Son avenir professionnel est alors perçu comme gravement compromis car si les bonnets d’âne ont disparu, ils restent pourtant très présents dans la tête de tous. C’est donc un cancre. Et il le restera, pense-t-on ou lui assène-t-on, même dans la vie active : il sera un looser ! Elle se trouve bien ici la psychorigidité du système éducatif, comme des modes de pensées de la société.

      Le diplôme en questions


      L’objectif d’amener 80 % d’une classe d’âge au bac, voulu dans les années 80, a eu des effets pervers imprévus. Si d’aucuns poursuivent leurs études dans de grandes écoles, l’université ou tout organisme de formation initiale, d’autres ne rentrent pas dans ce moule. La tendance est d’alors considérer que ces sujets sont barrés de toute promotion et évolution sociale. C’est ainsi supposer que pour créer, innover, entreprendre, diriger, il faille un... diplôme. Faille qui devient un gouffre béant quand on y pense. Quid alors de la richesse de l’esprit humain, de ses facultés évidentes d’adaptation ? Oui mais, rétorquera-t-on, ces personnes qui n’ont pas réussi dans le système éducatif, pourquoi sont-elles donc en échec ? On en déduit bien vite que les lacunes sont intrinsèques, sans même envisager une autre approche quant au sujet ; il y aurait un déficit des capacités intellectuelles. Bilan sans appel, voire parfois même condescendant.

      Le choix d’évoluer à son rythme


      Il ne s’agit pas ici de faire le procès des structures de transmission des savoirs, filières d’apprentissage et autres organismes, qu’ils soient de formation initiale ou de formation continue. Ils ont d’évidence une utilité reconnue et socialement indispensable. Mais, pour autant, sont-ils la seule voie d’accès à la réalisation professionnelle ? Là est la question. Le système éducatif propose divers canaux pour tenter de réinsérer ceux qui n’ont pas atteint ce que l’on considère comme le seuil de la réussite. C’est même une véritable jungle, un labyrinthe hermétique aux non initiés. Pour se diriger et se retrouver dans toutes ces formations, il y faut des guides à suivre et c’est bien ici qu’est le point de divergence. Celle ou celui qui n’a pas donné à voir ses capacités dans le système scolaire ne cadre avec aucune des propositions qui lui sont faites. D’ailleurs, le souhaite-t-il ? Ces sujets ont fait le choix d’évoluer à leur propre rythme qui diffère du tout au tout de celui de la collectivité. Cependant, la conception classique, rassurante, veut que la motivation de l’enfant soit visible dès sa plus tendre enfance mais dans les limites souhaitées par son entourage. Limites connues de ce dernier qui n’en imagine pas d’autres. Considérer que celui ou celle qui ne s’inscrit pas dans ces schémas de préprofessionnalisation soit définitivement exclu(e) de toute réussite possible est dramatique. Que de personnes blessées dans leur narcissisme, leur estime d’elles-mêmes, pour n’avoir pas correspondu aux critères majoritaires. Ainsi suscite-t-on une opposition manuel/intellectuel, doublée de celle d’ignorant (supposé ne rien savoir : il n’a pas de diplôme) avec celle de sachant (diplômé donc). Dichotomie pensée définitive. À ce compte, aucun changement n’est envisageable. L’élève qui a été en échec dans le système scolaire est affligé d’une tare à porter toujours.

      Échouer pour réussir !


      En 1895, Sigmund Freud postule le principe d’inertie neuronique. En effet, le sujet qui, à l’inconscient, s’oppose à la réussite telle qu’il la perçoit, c’est-à-dire telle qu’il fantasme que ses parents, son entourage, la conçoivent, en vient à s’auto inhiber. Il refuse inconsciemment de s’identifier et met ainsi en place une inertie pour se défendre. Aussi un décalage se fait-il jour entre possibilités et réalisations : les résultats sont inférieurs à ceux attendus. Dès lors le sujet hiberne, en quelque sorte, jusqu’à traverser ce refus identificatoire qui, on s’en doute, s’articule à l’histoire de chacun. C’est de cette période d’inertie apparente que découle l’étiquette de sous-doué qui ne fera rien de sa vie. Or, pendant cette période de germination du désir, tout se joue. Il faudra au recalé du système scolaire beaucoup de confiance en soi pour traverser ce désert d’où les autres lui renvoient une image bien abîmée de lui-même. Cependant, c’est aussi ignorer la faculté d’évolution inhérente à tout un chacun, qu’il a la liberté de développer à tout âge, comme son adaptabilité et sa faculté à s’engager. Ainsi, une fois sortie du système scolaire, référence symbolique du plus grand nombre, la personne retrouve son autonomie de décision. Cette chape de plomb n’a plus lieu d’être, le sujet retrouve sa différence. Il lui était jusque-là impossible de suivre un cursus qui, in fine, ne correspondait à rien pour lui. De fait optera-t-il pour un parcours individuel. Il peut alors anticiper et faire des projets. Mais, malgré tout et encore une fois, entre temps, le prix à payer est souvent celui de cette lourde étiquette de sous-doué. Aux yeux de l’entourage, ce type d’individu n’a aucune valeur. Par voie de conséquence et dès lors, par sa motivation, il ne comptera plus sur quiconque que lui pour réussir selon son désir. Ainsi, paradoxalement, l’échec scolaire aura-t-il préservé en quelque sorte le sujet qui aura mûri jusqu’à s’autoriser à faire ce que son seul désir lui dicte en dehors de toute approche préétablie.

       

      Aline Mingalon


      Se réaliser... enfin !

      Souvent, la revanche motive l’humain qui a justement refusé d’emprunter le chemin des écoliers ! L’autodidacte qui a réussi donne facilement à voir la fierté qu’il éprouve ; elle est à la mesure de la dévalorisation implicite vécue au long des années. Ayant affiné puis affirmé sa motivation, le sujet s’offre maintenant les moyens de réussir. Parce qu’il a opté pour ce qui lui convient, il pourra persévérer. Les erreurs ne sont plus alors des échecs couperets mais une autre façon de progresser ; les choses ne se posent plus en termes de définitif. L’adaptation, comme pour tout être vivant, est première. La ténacité aussi s’impose qui alimente la confiance en soi et vice versa. Bref, de passif, le sujet est devenu actif et donc responsabilité, motivation, recherche de qualité, deviennent un mode de vie. Le sujet s’épanouit étant à sa place ; il l’a choisie à sa mesure et selon ses critères de temps et d’espace. Ne s’appuyant pas sur autrui, il est apte à s’entourer et déléguer. Il est capable, lui qui a pâti de non-reconnaissance, de discerner les compétences chez l’autre, sans se fier à une norme référente, incontournable et unique. Ainsi ce qui, au premier regard, apparaît comme un échec, en est-il vraiment un ? Laisser l’autre libre de ses digressions, n’est-ce pas le laisser libre d’éprouver ses limites ? Qui ne connaît de ces exemples de réussites professionnelles a priori improbables, impossibles et pourtant bien réelles ? Si bien des Guy Degrenne sommeillent encore et souffrent, c’est parce qu’ils ont simplement omis d’écouter leur désir... Mais il n’est jamais trop tard pour bien faire !

       

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