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Le développement personnel
dans Signes & sens
Je prends ma vie en main !
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Suivez-vous une stratégie ou vous laissez-vous porter par les événements ? Dans ce dernier cas, il est quasiment impossible de réussir votre existence ! L’inertie ne mène à rien. Alors, si votre destinée ne vous convient pas, cessez d’être un simple spectateur…
Le fait de (re)prendre le contrôle de sa vie implique de nombreux paramètres. Mais avant tout, n’oubliez jamais que vous êtes seul responsable de votre destinée. Elle est celle que vous méritez. Au lieu d’accuser le sort parce que vous n’êtes pas satisfait de votre travail ou de votre situation amoureuse, prenez-vous en main. Vous pouvez inverser le cours des choses. Refusez de vous complaire dans le statut de victime. Il est inutile d’incriminer vos parents, vos professeurs, vos employeurs ou votre conjoint. Vous êtes responsable de tout… Le psychologue américain Phillip McGraw insiste particulièrement sur la nécessité de trouver ce qui nous motive. Est-ce l’argent, l’amour, l’amitié, l’épanouissement, la réussite professionnelle ? À moins qu’il ne s’agisse d’un comportement n’apportant a priori que des soucis, comme les conduites d’auto-sabotage. Nos satisfactions, aussi aberrantes qu’elles puissent paraître, modèlent notre comportement. Les conduites addictives (alcoolisme, toxicomanie, boulimie, etc.) donnent l’illusion d’apporter aussi des plaisirs. Si vous êtes dans cette posture, pour briser le cercle vicieux, il convient de savoir pourquoi vous ne résistez pas à ce type de tentation, c’est-à-dire quels bénéfices inconscients vous en tirez.
L’action récompensée
Il est très important de ne pas vivre dans le déni. Refuser de voir les difficultés en face ne vous protège pas, bien au contraire. C’est un réflexe de défense naturel mais nuisible. Si vous pensez que vous avez un problème de santé mais que vous avez peur d’aller consulter un médecin, vous ne faites qu’aggraver la situation. Il en va de même pour les soucis professionnels ou les désagréments avec vos enfants. Si vous n’agissez pas, en espérant que les choses s’arrangeront d’elles-mêmes, elles ne feront qu’empirer car vous ne pouvez pas modifier ce que vous ne vous avouez pas. Seule l’action positive est récompensée. Si vous ne faites rien, vous n’obtiendrez rien. Les intentions importent peu quand elles ne débouchent pas sur un résultat concret. Encore une fois, si vous n’obtenez pas ce que vous désirez, c’est parce que vous ne passez pas à l’acte. Certes, il est plus confortable de ne rien tenter. On ne risque pas ainsi de connaître l’échec. Mais on n’avance pas.
La réciprocité des relations
Une interrogation s’avère indispensable : comment les autres se comportent-ils avec vous ? Si certaines personnes vous manquent de respect, commencez par vous questionner : pourquoi agissent-elles ainsi ? Pourquoi votre conjoint se montre-t-il agressif envers vous ? Pourquoi vos amis profitent-ils de vous ? Est-ce que ce ne serait pas à cause de vous ? Qu’avez-vous fait, ou laissé faire, pour que votre entourage se conduise de la sorte ? Ce même entourage adapte ses comportements en fonction de vos réactions. Vous êtes entièrement responsable de la nature de vos relations. Tout comme vous êtes responsable des changements qui peuvent se produire au sein de vos liens relationnels. Si, jusqu’à présent, vous avez permis à quelqu’un d’abuser de vous, pourquoi voudriez-vous qu’il change ? Évidemment, il s’opposera aux modifications. À vous de tenir bon. En revanche, exprimez clairement ce que vous attendez. Il est surtout essentiel de ne pas se tromper sur ce point. Qu’y a-t-il également de pire que de poursuivre un but pendant des années pour s’apercevoir que, finalement, ce n’était pas ce qu’on convoitait ? Soyez donc très précis. Il ne sert à rien de dire : Je veux être heureux dans la vie. Demandez-vous comment et pourquoi. D’autant que le temps est compté. Dans tous les cas, apprenez à réclamer davantage : de vous-même, de la vie et des autres… Cependant, apprenez aussi à pardonner. Rien n’est plus dévastateur que la haine car elle vous dévore. Submergé par l’amertume, la colère ou la détestation, vous élevez un mur entre vous et votre environnement. Votre comportement se modifie, même envers ceux qui ne vous ont rien fait. Votre organisme n’est pas le dernier à en souffrir : troubles du sommeil, fatigue, maladies psychosomatiques. Toutefois, si vous pardonnez, vous serez libre d’éprouver beaucoup d’autres émotions, plus positives encore. Certes, la vie est tout sauf un voyage d’agrément. Appliquer tous ces principes ne vous permettra pas nécessairement de voir apparaître tout ce que vous briguez. Mais, au moins, vous connaîtrez la satisfaction de gérer vous-même votre existence. Vous aurez enfin de solides projets et ne laisserez plus personne se servir de vous. Vous serez votre propre maître.
Alain Durieux
Qu’est-ce que le narcissisme ?
Ce terme, largement véhiculé par la psychanalyse, repose sur un mythe. Céphise, Dieu des Fleuves, a un fils : Narcisse. Très tôt conscient de sa beauté exceptionnelle car chéri, de fait, par sa famille, il se sent différent des autres et en souffre. Pourtant, il ne sait pas vraiment ce qu’il renvoie à son propre entourage. Jusqu’au jour où son image lui est restituée par l’eau d’une fontaine. Il est fasciné par cette « réflexion » au point de vouloir s’approprier ce reflet qu’il n’identifie pas comme étant le sien. Mettant sa main dans l’eau, le visage se brouille. Narcisse sombre dans le désespoir mais ne peut s’empêcher de continuer à regarder ce double qu’il méconnaît. À force de l’admirer, épuisé, il tombe dans la fontaine et se noie…
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