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Le développement personnel
dans Signes & sens
Le bonheur
est à la portée de tous
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«Cours-y vite, cours-y vite !», chante Paul Fort, le poète. «Le bonheur est dans le pré…». Magnifique incitation à quitter la morosité ambiante, à ouvrir les yeux alentour, à se mettre en chemin…
Le rêve et l’imaginaire sont en quelque sorte les « starting-block » de la quête. Regarder vers l’horizon et décider d’avancer quoi qu’il advienne n’est certes pas toujours aisé mais le bonheur est à ce prix et nous y sommes tous conviés…
Repousser ses limites
Pour les uns, bonheur rime avec argent, pour d’autres l’amour est au centre des préoccupations. La santé restant statistiquement le souhait le plus invoqué lors des traditionnels vœux du Nouvel An. Malgré cela, la conception du bonheur diffère d’un individu à l’autre et rare est celui qui affirme l’avoir atteint. Et c’est heureux… ! En effet, que serait un bonheur définitivement acquis, sinon la négation même du mouvement vital ? Le sage indien Swami Prajñanpada répond à sa façon : Ce qui est infini, cela seul est le bonheur. Il n’y a pas de bonheur dans le fini... Il est donc bien question de repousser sans cesse des limites limitatives à l’instar d’une Nadine de Rothschild, issue pourtant d’un milieu modeste, affirmant haut et fort que le bonheur est à la portée de tout un chacun. C’est ici que les vertus de persévérance, de volonté et de travail deviennent les outils nécessaires sur le chemin.
Aller vers l’autre
Le bonheur est né de l’altruisme et le malheur de l’égoïsme affirme Bouddha. C’est bien que le bonheur ne peut se laisser enfermer et qu’il est destiné à se répandre au-delà de nous-mêmes. Depuis notre naissance, le flux de la vie nous appelle à l’extérieur. Nous sommes faits pour aller toujours plus loin, toujours plus haut, vers l’inconnu. Or, qui de plus inconnu qu’un alter ego ? D’ailleurs, l’amour donne des ailes, chacun en a fait l’expérience. Mais là aussi, comme le dit Marie Borrel dans son ouvrage « 81 façons d’être heureux à deux », publié chez Trédaniel, l’amour n’est pas donné en cadeau au moment de la rencontre et pour l’éternité. Mais si l’on partage sa vie avec une personne que l’on a choisie, c’est bien pour être plus heureux que lorsqu’on était seul ! De quoi booster la relation et en faire un magnifique tremplin.
Le bonheur, c’est la santé !
De nombreuses recherches indiquent que la santé physique d’une personne est le reflet de sa santé émotionnelle souligne Richard Thibodeau, auteur de « Votre vie… reflet de vos croyances », publié aux Éditions Quebecor. Une pensée positive incluant joie, rire, plaisir, enthousiasme, passion, reste donc l’ingrédient majeur pour pratiquer le bonheur au quotidien. Les travaux de Joseph Murphy peuvent nous inspirer pour que notre psychisme soit notre meilleur allié. Commencez dès à présent à choisir le bonheur, propose-t-il dans son ouvrage « Exploitez la puissance de votre subconscient ». Voici comment : lorsque vous ouvrez les yeux le matin, dites-vous : Je vais être heureux toute la journée. Basique direz-vous ? Le docteur Murphy ajoute : C’est peut-être la raison pour laquelle les gens trébuchent sur le chemin du bonheur. Les grandes choses de la vie sont simples, dynamiques et créatrices… Le bonheur est vraiment à la portée de tous. Alors prêt ? Partez !
Flora Chabanel
« J’en suis à mon quatrième mariage »
Marine, institutrice, 44 ans
« Je ne comprends pas cette société qui ne me comprend pas ! Sous prétexte que j’ai connu un veuvage à 23 ans (mon mari s’est tué à moto à l’âge de 27 ans après un an de mariage, jour pour jour), je n’aurais jamais dû me remarier. Certes, les deux unions légales qui ont suivi ont entraîné un divorce mais je suis restée en excellent terme avec ces deux hommes, adorables. J’ai rencontré Yann il y a deux ans et nous sommes passés devant Monsieur le Maire un an après. Où est le problème ? »
Chantal Calatayud, psychanalyste, donne son avis
La question en elle-même contient la réponse… comme toujours !
Marine a besoin de se re-marier mettant ainsi en place ce que Sigmund Freud a appelé une « annulation rétroactive ». C’est-à-dire que l’inconscient de cette jeune femme a gardé certainement une culpabilité énorme à la suite du drame qu’elle a vécu très jeune. En se faisant régulièrement passer la bague au doigt, elle fantasme (bien malgré elle) qu’elle revit sa première union et que son premier mari n’est donc pas décédé…
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