Le développement personnel
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      Les 3/8, ça se gère !

      Les 3/8, ça se gère !
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      « Il y a un temps pour tout ! », a-t-on l’habitude de dire. Mais, ce que l’on a coutume d’appeler la civilisation du loisir est en train d’envahir notre espace/temps, non sans poser des questions essentielles…

      Certes, l’aliénation par le travail semble en parfait recul depuis l’instauration des 35 heures. En tout cas en apparence. Malheureusement, outre le fait que le chômage et la précarité n’en n’ont pas diminué pour autant, il reste un problème d’ordre plus philosophique concernant notre équilibre psychologique qui reste en suspens…

      Faisons les comptes


      Nous disposons, selon la logique des 35 heures de travail par semaine, de pratiquement la moitié de notre temps (11 heures, si nous enlevons nos 8 heures de sommeil préconisées) à consacrer en particulier aux loisirs. Ceux-ci étant associés au temps libre, on pourrait croire que nous sommes enfin parvenus à la libération de l’Homme. Rien n’est moins sûr… La civilisation des loisirs a en effet créé des besoins que nous n’avions pas prévus.
      Jean-Pierre, à qui on reprochait depuis longtemps déjà les vacances que son métier d’enseignant lui procurait, avait l’habitude de répondre : C’est exact, j’ai beaucoup de congés. Pourtant, je n’ai pas les moyens de partir en vacances. Mon budget ne me permet que de partir trois semaines. Et parfois, il me tarde la rentrée des classes car après un mois, je me sens devenir inutile et une sorte de dépression a tendance à se mettre en place... D’autre part, il faut savoir que statistiquement, les enseignants ont un taux d’endettement bien supérieur à d’autres professions. Ils ont bien sûr plus de temps pour consommer mais sans en avoir les moyens. Étrange revirement de situation… C’est comme si le temps libre devenait une source de stress. De nouveaux besoins sont créés par les marchands de rêves. Les crédits à la consommation fleurissent, faisant éclater certaines limites.

      La faute à qui ?


      S’il est vrai que l’on peut fuir dans le travail, on peut s’évader encore plus dans le plaisir et le sommeil. On a l’impression, selon cette évolution singulière de la société, que l’Homme sera libre lorsqu’il ne travaillera plus. C’est l’effet pervers de notre époque orale du tout et tout de suite qui zappe le fait que nous devons prendre conscience de nos limites avant de les repousser. Nous risquons de condamner notre société à une régression assurée si chacun de nous ne rééquilibre pas sa vie en fonction d’un réel mieux-être. Sigmund Freud et les psychanalystes à sa suite, y compris ceux marqués par la philosophie marxiste, tel Wilhelm Reich, considèrent la capacité à travailler et à aimer comme les signes d’une bonne santé psychique… Aujourd’hui, au contraire, on a l’impression d’une confusion totale lorsque des manifestants se trompent de cible en bloquant des gens qui n’y sont pour rien, sous couvert qu’un gouvernement, pourtant élu démocratiquement, fait des propositions de loi qui ne leur conviennent pas. Il n’est pas question ici d’être pour ou contre une politique. Il s’agit surtout d’un risque d’erreur d’appréciation quant à la responsabilité qui incombe à chacun d’entre nous de prendre sa vie en main. Il est tellement plus facile de s’en remettre à un gouvernement coupable ou sauveur, qu’il soit de gauche, du centre ou de droite…

      Une question d’équilibre


      Une vie saine est avant tout une vie équilibrée. Chaque fois qu’il y a un déséquilibre, un dysfonctionnement s’installe. Tel acharné du travail ne prendra plus en compte sa vie familiale et la verra se dégrader jusqu’à un point de non-retour. Francis, fils d’architecte, raconte : Mon père ne vivait que pour son job. Je ne le voyais jamais le soir et les seules fois où nous partions en vacances, c’est lorsqu’il avait un chantier. Ma mère et moi, nous attendions dans la voiture, parfois plus de trois heures. Nous ne manquions de rien financièrement mais j’ai beaucoup souffert de cette non disponibilité. Résultat des courses, mes parents ont divorcé et je ne veux plus voir mon père. Je suis marié, j’ai deux enfants et, bien que j’aime mon travail, je me suis juré qu’il ne prendrait jamais le dessus sur mon équilibre familial… À l’inverse, Rachid, longtemps en échec scolaire, dit sa souffrance d’avoir vu fréquemment ses parents encore au lit à l’heure de partir à l’école : Mes parents avaient l’habitude d’organiser des fêtes, soirées djumbé entre autres. Le problème, c’est que le matin, sous prétexte d’autonomie, j’étais seul à réveiller mes frères et sœurs pour l’école. Il m’arrivait même de rentrer et d’être obligé de préparer le repas, mes parents dormant toujours. Comment me mettre dans une énergie de travail lorsque mes géniteurs me renvoyaient la primauté du loisir ? À la suite d’une histoire de mœurs, les services sociaux nous ont placés dans une famille d’accueil où le simple fait d’avoir un cadre horaire équilibré m’a permis de rattraper mon retard et de pouvoir accéder à un cursus universitaire qui me satisfait...

      Une piste de réflexion


      Wilhelm Reich écrit en préface de son ouvrage « La fonction de l’orgasme » : L’amour, le travail et la connaissance sont les sources de notre vie. Ils devraient aussi la gouverner… Ce psychanalyste, mal compris par son époque, aurait bien des choses à nous dire aujourd’hui quant à la direction que prend notre société. Certes, nous avons tout pour être heureux… Et pourtant ! Alors, au point où nous en sommes, pourquoi ne pas essayer les 3/8 (8 heures de travail, 8 heures de loisirs et d’activités personnelles (y compris pour la maison), 8 heures de sommeil), le tout bien réparti sur la semaine ?

       

      Simon Paillet

       

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