Le développement personnel
      dans Signes & sens

      Les clés pour repérer
      les opportunités...

      Les clés pour repérer les opportunités...
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      Si un brin d’opportunisme est nécessaire à ce qui est appelé « chance », il n’est aucunement besoin d’échafauder des plans complexes ou d’élaborer des calculs savants pour bénéficier d’opportunités. Il n’existe pas de bons élèves dans ce domaine. Seul un esprit tranquille et serein offre de quoi dénicher ce qu’il n’attendait pas !

      Trop enclin à penser que la vie est faite d’alternances de bons moments et de mauvaises passes, l’être humain en oublie de persévérer alors qu’il se trouve, sans exception, sur le bon axe : celui des opportunités. De façon habile, il lui est cependant possible de faire de ses vieilles habitudes des automatismes salvateurs. De manière subtile, il lui est tout aussi accessible d’utiliser la routine qu’il redoute : puisque celle-ci est censée amener et perpétuer des cycles compulsifs qui retrouvent systématiquement de quoi rire puis de quoi pleurer ou tempêter ou vociférer, faisons – des prototypes répétitifs – un repérage infaillible.

      La substitution


      Fort heureusement, l’inconscient et le conscient ne souffrent pas pour rien. À l’inverse, persister dans la souffrance relève du masochisme et de la victimisation. Remplacer le danger par la protection, la fragilité par la force, le mensonge par la vérité, n’a rien d’utopique. Ces projets (de vie) s’inscrivent dans une perspective de renversement des perceptions affectives. Ainsi sommes-nous limités par des traces mnésiques des tout premiers mois de notre existence. Même si l’exemple semble caricatural, le comique Je te quitte parce que je t’aime trop s’étaye, en fait, sur une incompréhension fixée à une période d’immaturité pulsionnelle. Cet état, resté latent jusque-là, se manifeste à la faveur d’une situation qui réactive un trauma infantile. En outre, le désir de substitution, libérateur, passe par la nécessaire expérience d’une déprogrammation de mentalité, suivie d’une reconstruction. En reprenant l’expression précédente, liée à une confusion archaïque, la substitution adéquate devrait plutôt porter sur la réflexion suivante : Je te quitte trop parce que je t’aime. Entendons : Je suis davantage tourné(e) vers l’extérieur pour ne pas t’étouffer d’un trop plein d’amour que je n’arrive pas à maîtriser... L’ordre de la construction d’une phrase joue un rôle prépondérant. L’enfant, dans la période préverbale, organise la chaîne phonétique sonore en fonction de ce qu’il en assimile. C’est pour cette raison qu’il prend au mot ce que lui disent « les grands ». Cette empreinte est déterminante, en son principe, pour sa future vie affective et sociale, le domaine professionnel remettant en scène les transferts affectifs à l’identique. Impossible de repérer les opportunités tant que l’individu ne revisite et ne révise pas son organisation mentale.

      Un impossible désir ?


      La pierre d’achoppement à tout phénomène d’obtention consiste à imaginer la forme, les contours et la structure de l’opportunité briguée. Sortir de ce schéma réducteur oblige à neutraliser ce fonctionnement qui, dans le meilleur des cas, aboutit à rêver, voire à cauchemarder. Une opportunité n’a pas de limite ! Sinon, ce n’est pas une opportunité… Une opportunité n’est jamais indépendante d’une autre opportunité. C’est en cela qu’il nous arrive de penser, à juste titre, qu’une bonne nouvelle en génère toujours une autre. Réconcilier fatalité et chance bannit toute notion d’effort exagéré. Une instance de vie et de plaisir, le ça en jargon analytique, s’en trouve alors satisfaite ; partisan du moindre effort, le ça devient un allié inattendu : il n’y a pas d’opportunité repérable sous l’action du phénomène d’obligation. Jean-Marie Jadin écrit avec beaucoup de pertinence, dans son ouvrage « Toute les folies ne sont que des messages », aux Éditions Érès : L’hystérie est avant tout une imitatrice qui n’est nulle part chez elle tout en étant partout. Elle est médicale et non médicale, dans le système nerveux et pas dans le système nerveux. On pourrait dire qu’elle n’est pas là où elle est... À l’instar de toute manifestation hystérique qui fait du choix un impossible désir, la notion même d’opportunité, par principe de plaisir interposé, n’est pas là où elle est. L’opportunité, en ce sens, est symbole. Mais un symbole demande à être décrypté, certes sans obsession !

      Se servir de l’abandon


      Le symbole, en son essence, traverse les âges. À disposition, on l’utilise et on le délaisse, tour à tour, sans la moindre culpabilité. Le symbole nous appartient collectivement mais ne nous contraint pas. Voici, énoncée, une approche de l’opportunité : avant de la découvrir, nous la manipulons puis l’oublions sans aucun état d’âme. Il y a en cela de la logique puisque l’opportunité, encore une fois, appartient à tous mais libre à chacun de la saisir. Emmaüs, entre autres, le démontre : vidant caves et greniers, le mobilier abandonné depuis des années, empoussiéré, s’offre un lifting et ainsi une autre vie, encore plus lumineuse, grâce aux mains expertes des bénévoles qui se chargent de lui rendre une seconde jeunesse. Une opportunité ne se révèle jamais qu’à la suite d’une information qui nous a été donnée, que personne n’a saisie, qui a compulsé et qui nous est revenue, s’imposant alors comme nôtre et incontournable.

      Un miroir


      La récurrence a un sens. La réédition aussi ; elles travaillent toutes deux, à notre insu, pour que l’individu comprenne que ce qu’il doit saisir vient, part et revient. L’expérience prend toute sa vigueur dans le jeu libidinal d’absence, de présence et de retrait. Il est quand même bien regrettable de constater qu’un autre a pris la place professionnelle qui nous sollicitait depuis longtemps ; il s’avère tout aussi regrettable qu’un partenaire affectif nous échappe définitivement, alors que « ça collait » d’évidence, parce que nous avons fait les difficiles. Dans ces deux cas, il s’agit d’être tombé dans un piège : celui de croire naïvement que nous avons tout le temps. Certes, s’il est donc utile de ne pas s’agripper à la première occasion sans réflexion et sans recul, il est néanmoins kamikaze d’imaginer que nous intéressons les autres une fois pour toutes. Rappelons-nous que tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se casse

      Le jeu en vaut la chandelle


      Nous sommes tout à fait d’accord pour dire qu’il faut attendre certains signes pour s’engager dans une situation et la dire opportune. Cependant, la problématique d’une opportunité repose sur son caractère labile et insaisissable. Son mouvement est un miroir parlant mais une certaine distance s’impose pour ne pas se tromper. Quand savons-nous vraiment que le jeu en vaut la chandelle ? C’est en fait très simple : le baromètre est celui de la liberté. Une opportunité n’engloutit jamais les limites que nous pouvons accorder à l’autre. On entend par opportunité l’accord tacite implicite qui se met en place entre deux parties : l’acceptation de l’absence temporaire de tout autre (social ou affectif) lorsque la situation l’exige. C’est ainsi que, pour Jacques Lacan, le désir naît de la frustration. En d’autres termes, une opportunité est profondément étrangère et réfractaire au tout, tout le temps

       

      Chantal Calatayud

       

       

      Une sagesse permanente !

      Adrian Lyne, le célèbre metteur en scène, fait dire à Demi Moore, dans son admirable film « Proposition indécente » : Si tu tiens à une chose par-dessus tout dans la vie, n’essaie pas de la retenir ; si elle ne te revient pas, c’est qu’elle n’était pas pour toi dès le début ; si elle te revient, elle sera à toi pour toujours

       

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