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Nous manquons souvent d’énergie, nous nous en plaignons largement, tout en ne résolvant pas ce problème insidieux et ô combien perturbant… Par paresse, masochisme, manque d’estime de soi, bénéfices inconscients ? Eh bien, je ne vais pas me faire que des amis : le tout à la fois ! En revanche, il n’est pas question ici de considérer qu’il s’agit de défauts. Il faut y voir plutôt une recherche psychique d’étayage avec, comme perspective, que l’entourage se préoccupe un peu plus de nous… Sauf que ce mauvais réflexe abandonnique non seulement nous met en dette mais nous rend de moins en moins efficaces. Une nécessité absolue s’impose alors : dynamiser les liens. Paradoxalement, cette décision se révèle rapidement la seule solution correcte pour nous sortir d’un état quasi léthargique. En outre, le mode d’emploi n’est pas très compliqué à appliquer : il requiert simplement d’identifier ses propres besoins, de les respecter et de les assumer. Sachons que la régression commence lorsque le besoin d’être aimé gomme le désir de s’aimer. En revenant à des comportements où l’interlocuteur est en premier lieu soi-même, nous installons progressivement une solide confiance en nous et en l’avenir. Nous recommençons ainsi à intéresser nos proches qui, ne se sentant plus pris en otage ou vampiriser, éprouvent à nouveau un grand plaisir à nous fréquenter. Apprendre à se chouchouter libère d’un fardeau notre environnement familial, amical et professionnel. Un équilibre se crée en termes d’allègement et de sérénité réciproques. Une réelle reconstruction. Une vraie renaissance. Une solide reconnaissance. |
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