C’est gène éthique
ou zen éthique ?
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Depuis plusieurs décennies, des chercheurs du monde entier s’appliquent à essayer d’expliquer les passages à l’acte de l’assassin, du suicidaire, de l’alcoolique, en se penchant rigoureusement sur la génétique, sans aucun vrai succès à aujourd’hui… Sigmund Freud, il y a déjà cent ans, avait tenté – sans grand succès non plus à l’époque… ni beaucoup plus aujourd’hui d’ailleurs – de postuler du processus d’identification (parentale, filiale). En comparant ces deux directions, très différentes dans leur approche, on pourrait en faire le même constat d’échec. Sauf que, pour la psychanalyse, la fatalité n’existe pas ! Et ça, c’est plutôt une bonne nouvelle. Effectivement, les processus identificatoires reposent sur le fantasme qui, lui-même, s’étaye sur beaucoup de perceptions déformées de la prime enfance, donc sur de l’illusion. Et l’illusion, ça n’existe pas ! De quoi enfin être zen. Mais à la condition première de respecter, quoi qu’il en soit, une éthique : celle qui consiste pour chacun d’entre nous à investir ses croyances, ses réflexions, ses déductions, au nom du bon sens commun. Autrement dit, que la complémentarité soit au rendez-vous. Pour avancer tout simplement ensemble, dans la même direction : celle de l’humanité.