Lorsque  la sensation du temps qui passe devient angoissante, il devient  nécessaire de se poser les bonnes questions. Suis-je véritablement  à l’aise et à ma place au quotidien ? Existe-t-il des  comportements chez moi qui empoisonnent mon existence et dont j’ai  enfin le désir de me débarrasser définitivement ? Si cette  prise de conscience vous concerne, ce qui suit va sans nul doute vous  apporter des clés… 
                        >  Je ne fais plus l’autruche
                          Afin  de ne jamais faire le constat déprimant d’une vie gâchée, soyez  assuré qu’il n’est jamais trop tard pour rectifier un  positionnement erroné. La première démarche consiste à arrêter  de faire l’autruche, mauvaise attitude qui minimise une situation  de mise en danger. Il peut s’agir d’une addiction, d’une  liaison sentimentale qui n’a plus aucun sens ou, au contraire,  d’une absence amoureuse, d’une période de chômage qui  s’éternise... Osez ouvrir les yeux sur ce qui vous réduit et que  vous pourriez appréhender différemment. Vous seul, indépendamment  des conseils d’un entourage, êtes capable de faire ce pas décisif.  Et surtout, sachez que la fatalité n’a rien à voir dans tout ça… 
                        >  Je décide de me prendre en charge
                          Le  pire des obstacles qui gâche littéralement une existence consiste à  rester fixé sur la plainte. Paradoxalement, la psychologie évoque  une sorte de jouissance à accuser indéfiniment les circonstances.  Certes, il existe des raisons objectives au fait que la vie puisse  être difficile mais le bon sens et la raison montrent que ressasser  ces événements constitue une voie sans aucune issue. Au contraire,  ce comportement revient in  fine à se conforter dans un immobilisme infantile ramenant à un paradis  artificiel où tous les besoins seraient comblés par un autre que  soi. D’où la nécessité incontournable de se prendre en charge.  L’élan donné par cette saine résolution ouvre déjà de jolis  horizons… 
                        >  Je réagis de façon positive
                          Ce  qui noie quelqu’un, écrit  Paulo Coelho, ce  n’est pas le plongeon, mais le fait de rester sous l’eau… Autrement  dit, quelles que soient les causes de votre passe difficile actuelle,  il est de toute première urgence de vous donner les moyens d’en  sortir. Décidez-vous à envoyer des CV, à reprendre une formation,  à prospecter à l’extérieur de votre domicile, plutôt que de  passer de longues heures devant des jeux vidéo en attendant  désespérément que les offres d’emploi se présentent. Mettez  d’ores et déjà en pratique certains conseils que votre entourage  vous a prodigués, restés lettres mortes jusqu’à aujourd’hui.  Que ce soit au niveau de votre santé, de vos relations affectives,  de votre statut social, il y a toujours une action positive que vous  pouvez tenter, aussi minime soit-elle, qui en déclenchera une  suivante encore plus évolutive. Prenez à votre compte la citation  de la scientifique américaine Brenda Dunne : Le  monde réagit sur nous autant que nous réagissons sur lui. Une  preuve de plus pour souscrire à l’injonction ancestrale qui ne  cesse d’affirmer : Aide-toi  et le Ciel t’aidera…
                        >  Je ne remets plus au lendemain
                          La  psychologie nomme procrastination ce redoutable travers qui consiste à remettre au lendemain ce que  l’on peut faire le jour-même. Si, sur le moment, le sujet ressent  une certaine économie énergétique, c’est sans compter sur la  culpabilité qui, se surajoutant avec le temps, conduit à une  véritable dépression. Pour parer à cette propension à surseoir,  commencez par de petits gestes qui peuvent vous sembler anodins mais  félicitez-vous d’y être parvenu. Les petits ruisseaux faisant les  grandes rivières, vous ne tarderez pas à gagner en confiance,  condition importante pour poursuivre votre prise en charge. 
                        >  Je tourne la page
                          Choisissez  dès maintenant d’être heureux en fermant la porte à vos  anciens réflexes néfastes. Il ne s’agit pas de les oublier mais  de ne plus leur permettre de vous gâcher l’existence. Il est  possible que vous ayez besoin d’un tiers pour y parvenir. Acceptez  ce constat et mettez-vous en quête de cette aide. Vous attirerez, à  n’en pas douter, le spécialiste qui vous est nécessaire.
                        En  résumé
                          « Une  vie peut en gâcher une autre, une pensée peut en cacher une  autre », chante le jeune chanteur de rap Niro. Autorisez-vous à  embellir votre vie. Votre exemple donnera d’ailleurs à certains de  votre entourage l’envie d’en faire autant. Remplacez, dès cet  instant, vos pensées négatives par un optimisme gagnant.