Mes bonnes résolutions...

J'arrête de m'automédiquer !

J'arrête de m'automédiquer !
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Le formidable développement de connaissances générales possède toutefois son corollaire inversé. Il suffit en effet de taper un mot spécifique sur un moteur de recherche pour fantasmer égaler le savoir-faire de bien des professionnels. Si dans certains domaines, les conséquences ne sont pas vitales, il n’en est pas à l’identique en ce qui concerne notre santé. Or, 1 Français sur 7 s’improvise médecin lorsqu’il s’agit de soigner une toux ou une migraine ! De quoi oublier un peu vite que ce diplôme est sanctionné par de longues et difficiles études. Certes, l’automédication n’est pas préjudiciable lorsqu’elle reste raisonnable, mais n’oublions surtout pas qu’elle peut devenir un véritable danger quand sa pratique est systématique…

> Je consulte
Toute affection qui persiste nécessite une consultation médicale. Aussi, après vous être automédiqué pendant quelques heures, et si votre symptôme ne disparaît pas de façon suffisante, prenez rendez-vous avec votre médecin. Cette règle est à respecter car elle est protectrice.

> Je suis vigilant quant aux incompatibilités médicamenteuses
Si vous souffrez d’une maladie chronique comme une insuffisance rénale, une maladie avérée du foie, si vous suivez un traitement antidiabétique, neuroleptique ou si vous êtes déjà suivi médicalement pour traiter une hypertension, la pratique de l’automédication peut s’avérer catastrophique. En effet, certains produits pharmaceutiques sont absolument incompatibles s’ils sont ingérés en même temps. Seul un médecin est capable de vous indiquer les bons remèdes à ajouter à un traitement existant. Un coup de téléphone peut suffire s’il y a urgence (rhume, diarrhée, maux de tête etc…). À défaut, apportez à votre pharmacien votre ordonnance de manière à éviter ce risque majeur.

> Je suis conscient des risques
Une erreur consiste à réutiliser, sans avis médical, des médicaments prescrits précédemment, et notamment des antibiotiques. Ceux-ci peuvent ne pas du tout convenir à votre symptôme du moment. N’oubliez pas de lire attentivement les notices à ce sujet. Si tel n’est pas le cas, veillez à respecter de manière stricte la posologie indiquée. Ayez à l’esprit que bien des personnes se retrouvent hospitalisées à cause de réactions liées à une contre-indication. Le Ministère de la Santé évalue le nombre d’hospitalisations annuelles à 128 000 en raison d’interactions médicamenteuses…

> Je ne mets pas mon enfant en danger
Vous pouvez être tenté par l’automédication pour soigner une rhinopharyngite ou une légère fièvre chez votre enfant. Sachez qu’un traitement médicamenteux hâtif peut gêner, dans certains cas, l’élaboration de défenses naturelles et que celui-ci n’est pas toujours nécessaire en cas d’état fiévreux léger. D’autre part, un enfant n’est pas à considérer comme un adulte miniature. Il existe des produits spécifiques spécialement étudiés selon l’âge et le poids. Aussi, prenez la saine habitude de demander l’avis de votre pharmacien ou de votre médecin avant de lui donner un médicament, quel qu’il soit. Vous serez certain de ne pas le mettre en danger…

En résumé
Dans notre société du « tout et tout de suite », le moindre symptôme doit être éradiqué au plus vite ! Une telle attitude n’est cependant pas toujours une preuve de bon sens. Simplement parce qu’un « cachet automédiqué » peut masquer la véritable source du problème que seul un professionnel est en mesure de soigner. Par ailleurs, les douleurs physiques renseignent aussi sur une hygiène de vie à reconsidérer et deviennent ainsi des poteaux indicateurs à prendre en compte quant à une saine prévention…


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