Mes bonnes résolutions...

Je garde mon calme
dans les recherches de conflits !

Je garde mon calme dans les recherches de conflits !
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Face à un interlocuteur prêt à en découdre pour le simple plaisir de marquer sa supériorité, il est plus sage de ne pas donner de prise. Pour y parvenir, la maîtrise des émotions reste la meilleure protection car elle permet de ne pas entrer dans une spirale infernale. Cette posture n’exclut en aucune manière un positionnement ferme.

> J’analyse la situation

Une personne qui recherche le conflit n’a pas d’autre but que de projeter son mal-être sur vous. Aussi, avant de réagir du tac au tac, ce qu’elle espère d’ailleurs, mieux vaut ne pas déclencher les hostilités et essayer de prendre du recul. Vous avez affaire à un profil fragile d’un point de vue psychique. Vous prenez la place de quelqu’un d’autre pour son inconscient. C’est ce que la Psychanalyse appelle un mauvais transfert. Le simple fait de le réaliser permet de rester dans son axe et de ne pas se sentir directement attaqué. Il se peut même que votre non-réaction désamorce l’agressivité.

> Je n’ai pas peur

La première émotion à identifier est la peur car un agresseur est mu par cette peur dont il essaie de se débarrasser en se transformant en bourreau. Ne vous comportez pas en victime afin de ne pas entrer dans son jeu. Toutefois, garder votre calme revient à lui prouver que vous ne vous laissez pas intimider.

> Je ne déculpabilise pas l’agresseur

La recherche de conflits cache toujours un besoin de déculpabilisation de la part de l’agresseur. Ainsi, il ne sert à rien de lui offrir cette jouissance en réagissant trop rapidement. La sagesse consiste à attendre un certain temps avant de pouvoir s’exprimer d’une façon tranquille et non affectée.

> Je m’exprime

Les étapes précédentes étant intégrées, il n’est pas question d’accepter la manipulation du bourreau indéfiniment. Le moment est venu de poser de saines limites en libérant posément mais fermement votre position. S’il y a des éléments que vous pouvez comprendre quant à un comportement agressif, commencez par le signifier, puis appliquez la technique de la communication non violente qui consiste à utiliser le je plutôt que le tu ou le vous. Par exemple, dites Je suis très surpris de votre comportement. Invitez votre interlocuteur à reformuler clairement ses griefs et opposez-lui ensuite vos arguments. À ce stade, ils ne pourront qu’être entendus puisque que l’agresseur n’a visiblement pas réussi à vous faire sortir de vos gonds. S’il ne vous « entend » pas, vous aurez au moins su garder votre sang froid jusqu’au bout et vos paroles justes contribueront au découragement de ce récalcitrant.

> Je passe à autre chose

Il n’y a rien de plus déstabilisant pour quelqu’un en recherche de conflits que de constater que sa proie n’éprouve aucun ressentiment mais, au contraire, continue à vaquer à ses occupations comme si de rien n’était. De guerre lasse, ce type de harceleur change de cap.

En résumé

Que ce soit au niveau affectif ou professionnel, les recherches de conflits sont toujours le signe d’une souffrance intérieure projetée sur autrui. S’en protéger requiert de ne pas prendre sur soi cette souffrance et exige donc de refuser de s’identifier à son agresseur en appliquant le « œil pour œil, dent pour dent ». Il s’agit au contraire de montrer qu’il est possible de fonctionner autrement dans la vie et de transmettre implicitement une certaine sérénité là où tentaient de régner discorde et agitation…
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