Considérés  par la psychanalyse, au même titre que le rire, comme un mécanisme  de défense inconscient, les pleurs constituent cependant une soupape  de sécurité lorsque les mots restent impuissants à traduire une  authentique douleur. Par contre, leur récurrence empoisonne  l’existence. Vous avez tendance à pleurer pour un oui ou pour un  non ? Vous pouvez tout à fait résoudre ce problème… 
                        >  Je comprends le processus
                          Dès  les premiers jours de l’existence du bébé, ses pleurs signalent à  la mère ou au père que quelque chose dysfonctionne. À cette  période-là, étant complètement dépendant des adultes tutélaires,  ses larmes constituent effectivement le seul moyen de défense à sa  disposition. Aujourd’hui, le temps a passé et pourtant le liquide  lacrymal continue de s’écouler trop facilement de vos yeux. Au  moins en apparence ! En fait, vous doutez de vous. C’est donc  cet axe que vous devez travailler...
                        >  J’ai confiance en moi
                          L’estime  de soi, objectif essentiel des méthodes de Développement personnel,  peut grandir. Ainsi, intégrez définitivement le fait que vous  possédez la solution, comme chaque fois qu’il y a une difficulté.  Cette première certitude, liée à une loi de cause à effet  immuable, vous incitera à relativiser les regards potentiellement  réducteurs dirigés sur vous. 
                        >  Je me mets à la Pensée positive 
                          Joseph  Murphy, chantre de la Pensée positive, explique qu’il ne sert à  rien de lutter contre un état dépressif. Pleurer compulsivement  renvoie toujours à un sentiment d’impuissance. Vivez positivement  vous aussi en imaginant des scénarios au joli dénouement. Utilisez  des phrases optimistes induisant la plénitude, la sérénité. Peu à  peu, votre inconscient s’imprègnera de ces pensées et les  manifestera au quotidien. Les meilleurs moments pour acter de la  sorte sont ceux qui précèdent le sommeil et le matin au réveil,  avant que des idées incontrôlées s’emparent du psychisme.  Commencez, par exemple, à répéter mentalement ou à haute voix :  « Mes larmes s’arrêtent instantanément lorsque je le  décide ». Apprenez à construire une phrase qui vous convienne  en n’y introduisant aucune négation et pratiquez régulièrement.  En quelques semaines, les manifestations de cette méthode vous  étonneront. 
                        >  Je désidéalise mon entourage
                          Vous  seul pouvez vous évaluer en toute objectivité. Faisant écho aux  personnes que vous idéalisiez par le passé – en l’occurrence  vos parents –, identifiez à qui, dans votre environnement actuel,  vous désirez le plus plaire. Intérieurement ou sur une feuille de  papier, listez ce qui constitue chez vous les différences que vous  qualifiez de plus positives par rapport à ceux et celles que vous  fréquentez et que vous enviez encore un peu... Cet axe de  désidéalisation d’un certain entourage vous fera peu à peu  prendre conscience que si nul n’est parfait, vous possédez des  qualités non négligeables… Un sourire tranquille remplacera peu à  peu vos larmes devenues désormais inutiles. 
                        >  Je cultive la dérision et le sens de l’humour
  À  trop prendre tout au sérieux, on en finit par oublier de rire (même  aux larmes !). La clown-thérapie utilise cette faculté,  opposée aux pleurs, pour soulager des pathologies très lourdes. Le  milieu médical confirme d’ailleurs ces excellents résultats.  Visionnez des films drôles actuels ou anciens. Revisitez des  sketches humoristiques. Prenez aussi de la distance par rapport à  l’existence et ses obstacles et côtoyez des gens qui préfèrent  en rire qu’en pleurer ! Le philosophe Emmanuel Kant écrivait  d’ailleurs en 1790 que dans  le cas de plaisanteries, nous sentons leur effet relâchant dans le  corps, avec une oscillation des organes qui facilitent le retour à  l’équilibre, avec une influence bénéfique pour la santé… Que  du bonheur en somme !
                        En  résumé
                            Les  larmes n’étant jamais que les signes de notre fragilité, si elles  soulagent parfois, il faut rapidement les sécher en les remplaçant  par des visions positives de l’existence. Pas question donc de les  ravaler de façon dépressive ! Il suffit simplement de  retrouver les bons réflexes protecteurs de l’enfant rieur et  apaisé à l’intérieur de soi…