Je ne rentre
plus systématiquement
dans une pâtisserie !

Le goût sucré renvoie invariablement à un plaisir rassurant, datant de l’époque où le lait maternel comblait notre faim mais également nos angoisses. D’où cette étonnante solution de facilité qui consiste à entrer dans une pâtisserie de façon compulsive chaque fois qu’un stress pointe son nez. Le problème, c’est que le temps a passé et que ce qui était un besoin naguère est devenu un plaisir dont on a du mal à se passer. Pourtant, les débordements en la matière sont nombreux et les conséquences, si surpoids il y a, en termes de troubles cardio-vasculaires et de dérèglements, risquent de transformer ce désir gustatif en funeste déplaisir. Stop donc aux dérives intempestives…

> Je tire la sonnette d’alarme

Durant ces quarante dernières années, la consommation de pâtisseries a fait un bond de 300%. Corrélativement, les ennuis de santé ont suivi. Premier constat à avoir à l’esprit lorsque vous entrez dans une boulangerie/pâtisserie pour acheter votre pain quotidien !

> J’anticipe

En cas de fringale, ayez à porter de sac des nutriments protecteurs riches en vitamines, en fibres et antioxydants (une pomme, des fruits secs…).

> Je fais le bon choix

Le piège ultime et nocif pour votre santé consiste à remplacer un repas par une pâtisserie. Si votre vie professionnelle trépidante ne vous permet pas de rentrer chez vous pour le repas de midi, préférez vous installer dans un snack et dégustez une salade composée.

> Je sursois 

Si la tentation est trop forte, achetez la viennoiserie désirée dans une bonne pâtisserie mais ne l’engloutissez pas nerveusement : au contraire, prenez le loisir de la savourer.

> J’économise

La qualité primant toujours sur la quantité, évaluez le nombre de fois dans une semaine où vous pénétrez dans une pâtisserie sans vraiment l’avoir anticipé le matin. Puis, évaluez l’argent dépensé : vous risquez d’avoir des surprises ! Mettez les trois-quarts de cette somme dans une enveloppe et répétez l’opération jusqu’au moment où vous pourrez programmer une soirée dans un excellent restaurant…

> Je me fais plaisir

Préférez la convivialité au plaisir solitaire. Ainsi, réservez la dégustation de petites douceurs à des occasions festives. Cette attitude raisonnable vous donnera l’occasion de partager votre péché mignon avec votre entourage et, de fait, de ne pas dramatiser ou culpabiliser outre mesure…

En résumé

Rappelez-vous que le plaisir disparaît lorsqu’il est confondu avec le besoin. Il n’est bien sûr pas vital d’entrer dans une pâtisserie. À l’inverse, s’offrir une petite douceur contribue à restaurer un narcissisme un peu raplapla...