Mes bonnes résolutions...

Je ne souffre plus
de l’indifférence de ma belle-fille !

Je ne souffre plus de l’indifférence de ma belle-fille !
 
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« L’indifférence, elle te tue à petits coups, l’indifférence... Un peu de haine, un peu d’amour mais quelque chose… ». Ces quelques paroles de la magnifique chanson de Gilbert Bécaud expriment la souffrance que peut engendrer tout comportement de déni d’autrui. Votre belle-fille doit d’ailleurs certainement beaucoup souffrir pour projeter une telle violence muette. Mais pas question pour autant qu’elle touche sa cible…

> Je réalise son immaturité psychologique

Si votre belle-fille fait preuve d’indifférence vis-à-vis de vous, sa stratégie vise à atteindre, de façon immature, votre angoisse d’abandon potentielle, inhérente à l’être humain. Elle essaie de vous tourmenter en vous faisant vous poser les mauvaises questions. Que lui ai-je donc fait ? fait ainsi partie de la liste des interrogations négatives. Sachez, avant tout, que le positionnement psychologique de votre belle-fille relève d’une réelle difficulté à exprimer ses éventuels griefs contre vous.

> Je n’alimente pas la rivalité
La seule manière de montrer que cette stratégie ne prend pas consiste à éviter la plainte. Ne divulguez surtout pas à votre fils l’attitude de sa femme à votre égard. En clair, n’alimentez pas la rivalité car c’est bien, au fond, de cela qu’il s’agit !

> Je ne m’oblige pas aux conventions familiales
Afin de ne pas nourrir de rancune envers votre belle-fille, rancune qui pourrait glisser malgré vous sur votre fils, acceptez la situation telle qu’elle est et ne cherchez pas à vouloir influer sur son comportement. Comment ? En évitant les occasions où vous aurez à affronter son agressivité muette. Ainsi, les réunions de famille ne sont pas une obligation. Vous pouvez très bien garder une relation saine avec votre fils sans adhérer à des rencontres conventionnelles, de type repas de Noël par exemple.

> Je ne me sens pas directement visée

Vous n’avez rien à vous reprocher ? Sachez alors que vous pouvez prendre, chez votre belle-fille, inconsciemment, la place de quelqu’un d’autre : sa propre mère, une rivale etc. Vous faites les frais d’un mauvais transfert. Cependant, vous n’êtes pas sa psychanalyste et il n’est pas question de pratiquer une analyse « sauvage ». Simplement, prenez conscience que ce n’est pas vous qui êtes directement visée !

> Je m’occupe de moi
Faites confiance au facteur temps et restez vous-même. Votre fils a fait le choix de prendre femme et la suite de sa vie ne doit pas vous affecter. Au contraire, profitez-en pour enfin vous occuper de vous, ce que vous ne pouviez faire lorsque vos obligations éducatives étaient contraignantes. En miroir, l’attitude peu aimable de votre belle-fille inaugure peut-être une nouvelle existence, constituée de plus de liberté pour vous. Il suffit de vous l’autoriser !

En résumé
La relation belle-mère/belle-fille a toujours été ambivalente de par le fait même que « l’objet d’amour » – en l’occurrence le fils de l’une devenu mari de l’autre – se détache de l’amour maternel pour accéder à l’amour conjugal. Le passage n’est pas toujours facile pour lui aussi. Ne plus souffrir de l’indifférence de sa belle-fille revient à donner aussi à son fils l’opportunité de ne pas se sentir écartelé entre les deux femmes de sa vie…

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