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Je ne suis plus kleptomane !

Je ne suis plus kleptomane !
 
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Indépendamment de toute urgence économique, vous êtes parfois victime de cette impulsion incontrôlable qui vous pousse à dérober un objet qui ne vous appartient pas ? Il s’agit d’une forme d’addiction, au même titre que l’alcoolisme ou la toxicomanie. Un kleptomane, s’il transgresse la loi, n’en est pas pour autant un délinquant. Contrairement au voleur patenté, il est d’abord victime de son psychisme et en souffre. Des solutions existent pour stopper cette compulsion…

> J’ose en parler
Comme tout comportement addictif, la bonne attitude à avoir consiste à oser en parler et, surtout, à considérer vos larcins comme une forme de dépendance dont vous pouvez vous défaire. Ne posez pas de déni sur votre état qui engendrera, tôt ou tard, des conséquences désastreuses pour vous et votre entourage. Prenez le problème à bras le corps. Dans un premier temps, un ami de confiance, mis dans la confidence, peut vous accompagner dans les lieux (hypermarchés par exemple) de manière à vous aider à ne pas céder à votre impulsion.

> Je cherche à comprendre

Certains courants psychologiques, et notamment la psychanalyse, font remonter ce trouble à une angoisse de perte archaïque, un sentiment d’abandon (appelé aussi abandonnisme) vécu ou perçu par l’inconscient comme tel durant la petite enfance. Il s’agit pour le sujet de récupérer un « objet d’amour » fantasmé perdu, déplacé et condensé sur le ou les objets du délit qui se trouvent ainsi érotisés à l’insu du conscient. En outre, la kleptomanie renvoie souvent à un deuil non fait. Essayez d’ores et déjà de trouver, dans votre histoire, des liens qui vont dans ce sens.

> Je sors du cercle infernal
Une fois identifiée et verbalisée, la kleptomanie perd de sa puissance. Cette véritable pathologie est sérieusement prise en considération par les psys. Toutefois, ne vous laissez pas envahir par le cercle infernal, se déclinant donc en actes répréhensibles suivis d’un sentiment de culpabilité et de honte pouvant aller jusqu’au besoin autopunitif de se faire arrêter par les autorités. Pensez que des gens célèbres et riches sont allés jusqu’à cette extrémité pour pouvoir s’occuper enfin de leur kleptomanie. Décidez de sortir de ces maudites compulsions en consultant avant de vraiment vous maltraiter.

> Je consulte sans honte
Aucun psychothérapeute, aucun psychanalyste, ne portera un jugement sur votre dépendance. De plus, sachez que les résultats sont relativement rapides à partir du moment où vous sortez du non-dit et de votre enfermement.

> Je me libère de la kleptomanie

Selon votre sensibilité et votre degré d’addiction, préférez un traitement de psychologie comportementaliste pour parer au plus pressé mais passez ensuite à une psychothérapie de type psychanalytique ou encore à une cure analytique de manière à déloger le mal à sa racine.

En résumé
La kleptomanie reste beaucoup trop banalisée. Aucune statistique précise n’existe dans la mesure où les victimes de cette pathologie ne sont souvent identifiées que lorsqu’elles ont été prises en flagrant délit. Ne soyez plus votre propre bourreau !

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