Mes bonnes résolutions...

Je veux réussir mon divorce !

Je veux réussir mon divorce !
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Lorsque la vie conjugale n’a plus de sens au quotidien, il est plus réaliste et évolutif d’envisager une séparation officielle plutôt que de laisser s’enliser une situation sans avenir. Cependant, la sagesse voudrait que ce divorce incontournable, malgré la souffrance qu’il peut engendrer au début, ne soit pas vécu tel un échec de vie mais, à l’inverse, qu’il devienne le point d’ancrage solide d’un nouveau départ…

> Je relativise en positivant
À notre époque, un divorce est loin de représenter une catastrophe, bien au contraire. En France, environ 120 000 divorces sont prononcés chaque année sans qu’il s’agisse là d’une calamité. Dans une classe primaire, près de la moitié des élèves sont issus de familles recomposées ou monoparentales et ne rencontrent pas, aux dires des enseignants, ni plus ni moins de difficultés que les autres. Heureusement, les tabous se sont aujourd’hui bien essoufflés ! Ainsi, profitez-en pour faire le bilan de ce que vous a apporté votre couple : fortifié, envisagez l’avenir comme vecteur d’autres jolies leçons dont vous avez besoin…

> Je suis juste
Que vous soyez le partenaire qui quitte ou celui qui est quitté, le seul bon moyen de sortir d’une relation qui se termine consiste à analyser vos erreurs pour les accepter et ne pas transformer votre conjoint en bourreau.

> Je divorce pour moi
Les pires divorces sont ceux qui engendrent une guerre dont personne ne ressort vainqueur. La pensée que vous devriez toujours avoir à l’esprit ? J’entame une procédure « pour » moi et non pour régler mes comptes « contre » mon conjoint. D’où l’intérêt de passer par un spécialiste du droit conjugal, extérieur et neutre sur le plan affectif.

> Je prépare mes enfants et mes proches
Le divorce doit rester uniquement une affaire d’adultes. Expliquez le plus simplement possible la séparation à vos enfants en insistant sur les côtés positifs : deux maisons, deux chambres… Veillez aussi à ne surtout pas réduire ou dénigrer la fonction parentale de votre ex. Si le lien amoureux est rompu, celui qui concerne la filiation ne peut l’être. Quant à vos proches, informez-les sans rentrer dans les détails intimes et privés de votre décision.

> Je choisis un avocat tout en maintenant le dialogue
Différents cas de figure existent quant à la forme légale qui conduit à une décision de justice. Commencez par consulter un ou deux avocats et choisissez celui qui est le plus en adéquation avec ce qui, selon vous, doit répondre à vos attentes de réussite. Par ailleurs, Il reste évident qu’une séparation officielle n’exclut en aucun cas le maintien d’un dialogue sain avec votre conjoint, surtout si vous avez des enfants en commun. Réécoutez la chanson « Les divorcés » de Michel Delpech, une façon de prendre conscience qu’un amour défunt n’empêche aucunement que la parole, voire une certaine tendresse, puisse continuer à s’exprimer, à condition bien sûr de ne pas nourrir d’ambiguïté. Si c’est fini entre nous, chante l’artiste, la vie continue… malgré tout…

En résumé
Il est illusoire de penser qu’un engagement conjugal doive à coup sûr durer toute une vie. Lorsque deux personnes ne désirent plus continuer leur chemin ensemble, le divorce est à appréhender comme relevant d’une opportunité de rester fidèle à soi-même, tout en rendant l’ex-conjoint libre de sa destinée. Un divorce est réussi lorsque chacun des membres du couple ne garde aucun ressentiment. N’oubliez pas de vous féliciter d’avoir dépassé les obstacles douloureux de la haine. Votre avenir en dépend…

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