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La parapsychologie
dans Signes & sens
La précision
de la voyance traditionnelle
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La voyance, quoi qu’on en dise, se transmet de manière consciente ou inconsciente. Tout simplement parce qu’elle n’est pas née d’hier. Elle a une histoire, une tradition…
Le terme voyant est associé, depuis la plus haute antiquité, à celui de sagesse. Le yoga parle de Troisième œil ou de Sixième sens que chacun a la possibilité de développer par l’intermédiaire d’une méthode rigoureuse transmise de maître à disciple. Ainsi, ce que l’on nomme voyance traditionnelle repose sur ce savoir archétypal, venant certes des profondeurs de la psyché, mais nécessitant le respect de certaines règles garantes de la justesse de ses interprétations.
La transmission
À l’inverse de ce qui peut être véhiculé par certaines résistances projetées sur une discipline parfois mal comprise, il existe toute une littérature sérieuse, peu facile d’accès certes, sur les phénomènes parapsychologiques. Le registre du symbolique de la voyance traditionnelle renvoie à des personnalités telles le pédagogue Allan Kardec, mais aussi le docteur Gérard Encausse (Papus) dont les travaux, qui s’étayent sur la tradition ésotérique occidentale tout en l’actualisant, font autorité. Citons, pour exemple, son ouvrage « Le tarot des Bohémiens », paru en 1886, auquel se réfèrent nombre de spécialistes. L’occultiste français Charles Barlet (1838-1909) écrit à l’époque à son propos : C’est là un livre dont l’étudiant en occultisme ne pourra se passer. Il ouvre, il explique cette œuvre d’Hermès Trismégiste que les mages de l’Égypte antique mettaient entre les mains de l’adepte. La clef n’en était conservée qu’en secret par des initiés inconnus. La voici reconstruite et divulguée…
Si chaque voyant reste unique et apporte sa propre intuition, ainsi que sa différence lorsqu’il donne son interprétation au consultant, plus il s’ancre dans le respect de la transmission, plus sa prédiction est précise. Ainsi le respect de la filiation disciplique conditionne-t-il le respect du consultant lui-même puisqu’il bénéficie de la certitude d’avoir affaire à un professionnel sérieux et, de fait, digne de confiance.
L’extrême précision des méthodes orientales
La tradition occidentale n’est cependant pas la seule à s’étayer sur des connaissances ancestrales pour sécuriser sa pratique. L’Orient, et notamment la Chine, dispose avec le Y-King d’une méthode divinatoire d’une grande précision. Sa pratique, particulièrement complexe, exige, outre des qualités intuitives, des études poussées. De nombreux ouvrages traitant de cette science sont des commentaires et une actualisation d’un ouvrage essentiel, « Le livre des changements », abritant les fondements de la pensée philosophique chinoise. Quant à la méthode astrologique védique (le Jyotish), s’insérant dans une profonde tradition spirituelle indienne, elle est aussi réputée par sa complexité que par la justesse de ses prédictions. Prenant en compte l’existence de neuf planètes, elle y associe une technique numérologique et des concordances avec le pouvoir de certaines pierres précieuses, rejoignant ainsi la discipline de la lithothérapie. L’objectif du Jyotish consiste avant tout à reconnecter l’être avec sa réalité, en dissipant les identifications erronées du mental. Aussi n’est-il pas rare qu’après une consultation en astrologie, selon la distorsion existant entre l’âme et le corps, le praticien donne des conseils relatifs à la médecine ayurvédique…
Cathy Herbert
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