Oublier  ses états anxieux n’est pas toujours évident lorsque l’avenir  semble hostile. C’est pourtant la motivation qui pousse nombre de  consultants à contacter un voyant. Non pas pour quémander des  prédictions idylliques moyennant des honoraires, cas auquel le  professionnel serait considéré à tort comme un magicien, mais  plutôt pour ouvrir l’horizon grâce à une confiance retrouvée en  son propre chemin de vie.                 
			     Le  voyant a accès à une dimension qui se situe au-delà des  contingences – dites matérielles – de l’existence. Ainsi,  qu’il utilise un support divinatoire comme les cartes, la fameuse  boule de cristal ou qu’il se laisse guider par des flashs, son  éthique et sa déontologie consistent à apporter une réponse  évolutive à l’inquiétude du moment.
                 
 
Des clefs
                   Aucune  situation n’est sans issue. Telle est la devise d’une discipline  qui ne s’en arrête pas aux apparences. Une prophétie digne de ce  nom reste toujours une bonne nouvelle au-delà des vicissitudes  existentielles. Elle ne fait jamais l’impasse sur des erreurs de  parcours mais apporte des clés de compréhension utiles. Le simple  fait de se sentir écouté et pris en compte par le spécialiste  dénoue d’ores et déjà les tensions. Véronique se sentait  coupable de ne pas pouvoir aider son fils de 21 ans à s’insérer  dans la société, ce qui la minait, perdant peu à peu sa vitalité. En  fait,  témoigne-t-elle, la  solution communiquée par les « cartes des anges »,  médiation utilisée par le voyant que je me suis décidée à  contacter, demandait à changer mon comportement vis-à-vis de mon  fils. Elles me conseillaient d’abandonner pour un temps l’idée  qu’il s’agissait de « mon enfant »… « Il est,  comme nous tous, insista le voyant, enfant  de Dieu ». À partir de ce moment, c’est comme une chape de  plomb qui tombait de mes épaules. Le voyant m’a assuré que son  ange gardien pouvait le prendre en charge. Une ouverture nouvelle  pour moi. Le fait que je ne lui mette plus la pression a  paradoxalement libéré mon fils qui a fini par trouver, via un ami,  un poste d’homme à tout faire dans un club de sport… 
                   
                 Le bon choix
                 L’hésitation  et la méfiance sont souvent génératrices de stress dans un  contexte sociétal où la morosité ambiante tend à faire perdre  toute espérance. La voyance, ici aussi, s’impose de manière très  positive. Témoin le nombre croissant de demandeurs d’emploi, voire  de chefs d’entreprise (petite, moyenne ou plus importante), faisant  appel à cette discipline pour guider leurs choix professionnels.  Encore une fois, il ne s’agit pas de pratiques magiques destinées  à leurrer le public. Si tel était le cas, nul doute que le  bouche-à-oreille aurait tôt fait de démasquer les profiteurs.  L’exploitation de la crédulité ne fonctionne que jusqu’à un  certain point et le bon sens reprend rapidement ses droits. Le voyant  a pour objectif premier d’établir, en fonction du passé, une mise  au point des potentialités actuelles quant à une personnalité, de  manière à la mettre en lien avec les opportunités, tout autant que  les obstacles prévisibles. C’est dans cet esprit que Jacqueline,  27 ans, ex-vendeuse d’un magasin de prêt-à-porter ayant fait  faillite, a pu rebondir lorsqu’elle a compris que son relatif échec  était nécessaire : J’étais  au bord du gouffre lorsque je suis allée consulter Marion, une  voyante tarologue, conseillée par un ami de la famille. Sans que je  ne lui dise rien de ma situation, elle m’a dit que je vivais une  période difficile durant laquelle ma véritable nature allait se  révéler. Jusqu’ici, selon elle, j’étais dans le paraître,  mais mon masque allait tomber. J’ai alors fait un rapprochement  avec le côté parure du vêtement… Jusqu'au moment où faisant  suite à l’arcane sans nom symbolisant la faillite, Marion a mis en  exergue dans mon tirage la lame XVII qui a pour nom « L’Étoile ».  Sur celle-ci est représentée effectivement une femme dévêtue,  occupée à verser l’eau d’une cruche. J’ai réalisé tout à  coup que j’avais renoncé à une formation d’hydrothérapeute  quelque temps auparavant, par peur de lâcher ma place, alors que le  métier de vendeuse ne m’a jamais véritablement enthousiasmée.  J’étais désormais totalement libre de m’inscrire à la session  suivante. Mon inquiétude a fait place à un réel bonheur… Ce  témoignage corrobore l’approche professionnelle de Ludovic qui  rappelle que « la voyance permet de mettre toutes les chances  de son côté, devenant – de fait – un vecteur de bonne santé »…
                  
                 Martine Jaffier
                  
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