« Sans  imperfection, il n’y a ni progression, ni ascension »…  Ainsi s’exprime le psychologue des profondeurs Carl Gustav Jung  dans son ouvrage « L’âme et la vie ». Cette phrase  peut s’appliquer à l’astrologie. En effet, une carte du ciel ne  représente qu’un potentiel, certes limité, mais porteur, pour peu  qu’il soit accepté tel qu’il est, de tous les possibles…
			     L’acceptation  d’une destinée constitue le passage obligé pour pouvoir  l’accomplir de son mieux. Sans faire intervenir l’astrologie,  prenons l’exemple d’une personne née avec un handicap :  tant qu’elle se révolte contre cette réalité, aucun progrès  n’est envisageable. Pour l’astrologue, un sujet vient au monde  conditionné par une disposition astrale qui n’est pas le fruit du  hasard. À partir de ce constat, l’astrologie peut aider le natif à  accorder son existence avec une logique qui le transcende.
                 Un outil de connaissance de soi
			     			       Tout  comme peut l’être l’investigation psychologique, le thème  astral représsente véritablement un outil pour mieux se connaître et,  écrit Catherine Battesti dans « Astrologie pour tout  réussir », non  pas une religion, une doctrine, un gourou, une panacée.  Ainsi, chaque signe possède ses ambivalences faites de qualités et  de défauts et il n’est pas question de les hiérarchiser en  s’arrogeant le droit de supposer qu’un Bélier serait meilleur  qu’un Poissons ! Quant à la position des planètes, elles ne  définissent en rien un déterminisme immuable. En connaître les  arcanes permet seulement de saisir les contours d’une personnalité  que le spécialiste interprète en fonction de son don empathique  plutôt qu’en appliquant une grille stéréotypée. À ce sujet,  Germaine Holley écrit dans son livre « Comment comprendre un  horoscope » : Il  ne peut y avoir de textes exacts et pratiques d’astrologie, la  matière est trop riche, trop vaste, trop fluide et c’est  l’obligation de se limiter à des indications assez fondamentales  pour être toujours, d’une façon ou d’une autre, utile à  l’intelligence du thème… 
			       
			     
			     Le principe de la sublimation
			     Un  thème sublimé, écrit  encore Catherine Battesti, est  toujours un thème d’âme évoluée.  Autant dire l’importance accordée au libre arbitre, aussi peu  auspicieuses qu’apparaîtraient les étoiles. L’auteur ajoute : Pour  sublimer vos aspects difficiles, reconnaissez, acceptez tout d’abord  leur existence. Puis demandez-leur de vous parler, de vous confier  leurs chagrins. Aimez-les. Ils ne sont qu’une énergie mal  canalisée. Un monde d’illusion sur vous-même… Pas  question donc de s’enfermer dans un pessimisme morbide. Catherine  Battesti conclut d’ailleurs son ouvrage avec le conseil suivant : Ne  vous dites jamais que vous avez un mauvais thème. Non, vous avez un  mauvais état d’esprit. Changez votre regard sur vous-même,  profondément, sincèrement, et vous changerez votre vie…
			      
			     Viviane  Pons