La psycho
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      La psychogénéalogie
      pour stopper la fatalité

      La psychogénéalogie pour stopper la fatalité
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      Les « secrets de famille » ont, le plus fréquemment, des conséquences difficilement mesurables sur la destinée des acteurs du roman familial. La psychogénéalogie s’intéresse aux évènements filiaux qui compulsent comme une fatalité, empêchant le sujet d’accéder à l’inné, et ainsi donc à la véritable réalisation de soi.

      On peut observer, dans l’arbre généalogique de chaque famille, des évènements particuliers qui se répètent : suicides, accidents, morts prématurées, maladies similaires, divorces, etc. On pourrait parler de symptôme génétique ou de destin transmissible entre membres d’une même famille. Les personnages de la saga familiale souffrent souvent de pathologies identiques, abandonnant leur sort à la fatalité ou à l’hérédité. La psychanalyse parle de névrose de destinée chez ces individus qui donnent l’impression d’un destin qui les poursuit, d’une orientation démoniaque de leur existence…

      La culpabilité inconsciente


      La saga familiale fait de nous une maille de la trame de ce réseau qui nous aliène à un fatum qui ne correspond pas à l’inné, nous conduisant à poursuivre le même canevas avec nos enfants. C’est le passé ontologique qui se rejoue dans la vie des générations successives. Cette chaîne transgénérationnelle, qui nous relie à nos ancêtres les plus lointains, est composée de faits et d’évènements ; comme autant de fantasmes inavouables que les générations précédentes ont cru bon de taire, par angoisse de rétorsion ou par déshonneur, ils constituent les non-dits. Les secrets de famille, bien gardés, vont se transformer en symptômes transgénérationnels et se répéter dans la descendance. Ainsi les enfants portent-ils souvent le même prénom que l’un des grands-parents, quelquefois des deux pour ne vexer personne, ou encore ceux des parents, des oncles et des tantes ! Ces personnes chères, disparues le plus souvent à un âge prématuré, d’accident ou emportées par une tragique maladie, vont ressusciter grâce aux mêmes prénoms que ceux attribués à leurs enfants, consciemment ou inconsciemment... L’inconscient se croit toujours coupable de la mort d’un être proche et, pour se déculpabiliser, va le faire revivre en projetant son angoisse sur les chérubins. Et c’est ainsi que se renouvellent les mêmes scènes, les mêmes schémas familiaux et que renaissent les morts...

      L’unicité de l’Être


      Prenons garde aux prénoms en vogue ! À qui ce prénom, élu avec tant de diligence, nous fait-il penser ? Consciemment, nous avons pu le choisir parce que nous aimons telle star à la mode. Notre désir est bien que notre enfant lui ressemble. On cherche à l’identifier et donc à s’identifier, par phénomène de bouc émissaire, à celui qui a le pouvoir, cet atout dont on fantasme que l’autre le possède, oubliant que l’inconscient a plus d’un tour ou d’une identification à sa disposition, qu’il dissimule derrière des écrans ! Ce complexe d’infériorité qui parasite notre vie depuis l’enfance, nous tentons en vain de le combler, cherchant à réparer ce que nous assimilons à une perte. C’est pour cette raison que, souvent, nous voulons ce que l’autre a : la même voiture, la même maison, la même position sociale, le même talent... Cette jouissance à l’insatisfaction permanente chez l’être humain et cet élan à vouloir plagier reposent sur le dommageable processus qui consiste à nier le don logé en chacun de nous, alors que chaque être est unique. Ce qui en fait sa grandeur, c’est justement son unicité dans la variété.

      Les dettes fantasmatiques


      De génération en génération, le symptôme se renforce, formant une béance dans l’inconscient du sujet. Le secret transgénérationnel, par non-dits interposés, va acquérir de l’ascendant au fil des générations jusqu’à prendre la forme d’un véritable trou, nommé forclusion par Jacques Lacan. Les signifiants se déchaînent de l’ordre symbolique et ont, pour conséquence, d’engendrer des états de psychose, avec régression à des stades primaires, voire archaïques... Ces injustices devraient, bien entendu, nous faire réfléchir sur le sens des évènements dramatiques qui nous affectent, mais qu’en est-il vraiment ? Trop peu nombreux sont, en fait et encore, les individus qui abordent les drames de la vie au-delà d’une cruelle fatalité. Et pourtant, quel confort découvre-t-on à se libérer du poids des fautes transgénérationnelles que nous n’avons pas commises... Pour y parvenir toutefois, il est nécessaire de consulter un psychogénalogiste. Sa méthode et sa méthodologie contribuent à venir à bout de notre état d’otage et ce, définitivement.

       

      Paul Bayle

       

       

      Se souvenir pour guérir

      Tout le monde sait qu’il est indispensable de liquider angoisses, anxiété et autres manifestations polluantes. Cette flopée de parasites nous empêche carrément de vivre. L’essentiel consiste alors à ne plus nier nos peurs car c’est bien de cela dont il s’agit. On redoute l’existence et ses aléas tant qu’il est difficile d’accepter l’idée même d’un problème. Ainsi, Jeanne, 32 ans, était-elle prise d’une peur panique en allant se coucher. Systématiquement. Le prétexte était la très grande superficie de sa maison, isolée à la campagne de surcroît. Propriété héritée de ses parents, elle vivait dans un immense corps de ferme avec sa sœur aînée et son beau-frère. La peur a cédé le jour où elle a pu verbaliser que son père alcoolique, ivre, hurlait le soir en rentrant à la maison et brutalisait sa mère. Celle-ci, pour éviter de traumatiser ses filles, les couchait tôt mais Jeanne ne pouvait s’endormir, tremblant dans son lit, effrayée par les cris et les coups, imaginés et amplifiés, qu’elle entendait de sa chambre. Nous disposons des ressources nécessaires pour nous libérer de nos peurs, à condition cependant d’accepter de nous souvenir. Les liens s’imposent dès que nous quittons notre peau de chagrin, c’est-à-dire en renonçant à l’enfant que nous ne sommes plus.

       

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