Les études ?
Pourquoi c’est possible à tout âge

Reprendre ses études à 50 ans ne relève pas d’une mission impossible. Les plus de 30 ans sont nombreux à se retrouver aujourd’hui sur les bancs de la fac ou dans un institut privé pour décrocher un diplôme. Formation continue, par correspondance, cours du soir, autant d’opportunités dont il serait dommage de se passer…

De nos jours, se donner les moyens d’acquérir des compétences supplémentaires s’avère un excellent booster de carrière et une occasion de sortir de la routine avec, à la clé, un gain d’estime de soi non négligeable.

Les formations par correspondance

Ces formations séduisent un large public. Salarié ou sans emploi, elles s’adaptent à chaque profil et proposent beaucoup d’avantages : aucune nécessité de se déplacer, rythme d’études adapté, etc. Les organismes sont nombreux et efficaces. Citons Éducatel, le CNED, Distancia, Comptalia, Enaco Online, École chez soi ou encore EDNB. La plupart d’entre eux préparent à des diplômes reconnus par l’État ou à des certifications. Ainsi peut-on opter pour des CAP (CAP Petite Enfance permettant de travailler dans une crèche par exemple), des Prépas (auxiliaire de puériculture, aide-soignante, paramédical), des BTS (diététique entre autres), des formations qualifiantes (secrétaire médicale, décoration)… Le bémol à accorder à cette formule consiste à rester conscient qu’elle demande un minimum de rigueur, d’organisation et de motivation. Pour éviter les décrochages, et grâce aux nouvelles technologies, des professeurs se rendent disponibles par Skype.

Les cours du soir

En fin de journée, généralement à partir de 19 heures, les cours du soir représentent aussi un gage d’émulation. Se retrouver dans un groupe ayant les mêmes objectifs aide à être motivé et assidu. Certaines mairies organisent des sessions gratuites. Il est intéressant de s’y renseigner, notamment en ce qui concerne l’obtention d’un baccalauréat en candidat libre. Toutefois, l’établissement de référence sur tout le territoire français reste l’AFPA (Association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes). Il offre non seulement des formations qualifiantes mais dispense des conseils utiles en terme de transition professionnelle. Il arrive souvent que Pôle Emploi dirige des chômeurs de longue durée vers ce type de formateurs.

La formation continue

Il faut savoir que tout au long de sa vie professionnelle, un salarié est en droit d’accéder à un niveau supérieur de qualification via certains dispositifs. Ce processus peut être financé par l’employeur ou par un organisme privé. De nombreuses universités et de grandes écoles organisent des programmes spécifiques adressés aux salariés. C’est le cas, par exemple, des écoles de commerce. Ces dernières années, plus de 10 % des diplômes obtenus l’ont été par des salariés âgés de 30 à 50 ans et plus.

Le financement

> Le DIF (Droit Individuel de Formation) permet à chaque salarié en CDI, ayant au moins un an d’ancienneté, de se constituer un crédit d’heures de formation.
> Le Congé individuel constitue une option qui autorise à profiter d’un congé en vue d’acquérir une nouvelle qualification ou de préparer un diplôme. À l’inverse du DIF, la prise en charge n’échoie pas à l’employeur. Il s’avère obligatoire de formuler une demande auprès d’un organisme agréé par l’État comme le Fongécif ou l’Opacif pour bénéficier d’une aide conséquente équivalente à 80 % du salaire, ainsi qu’à une couverture partielle des frais de formation.

 

Kévin Leydier