| 
 
 | 
                       
                         
                            La psycho dans Signes & sens
 
			           
			             Séduire  ou être séduit est un sujet plus légitime qu’ambitieux...  Effectivement, le petit d’Homme va déjà, très peu de temps après  sa naissance, sentir libidinalement s’il fait plaisir à sa mère  (en tétant bien) ou s’il l’inquiète, voire la déçoit (en  tétant mal ou insuffisamment). De là s’instaure une singulière  communication d’inconscient à inconscient au travers de laquelle  l’enfant peut fantasmer perdre la reconnaissance de son grand  objet d’amour, le sein nourricier en l’occurrence.                          Quelque  temps plus tard, ce sera la découverte du père qui, abordé  fantasmatiquement par cette précédente et première expérience  relationnelle, subira à peu près les mêmes projections qui  engendreront une angoisse similaire de perte ou même d’abandon.  Autant dire que l’inconscient du nourrisson va fabriquer et  produire, dès le démarrage de son existence, de la séduction.  C’est pour cela qu’on peut attribuer à ce phénomène  relationnel singulier une sorte de légitimité ! Il ne s’agit  cependant pas là de nier son corollaire inversé qui peut se  transformer aussi en attitude stratège, au point que la psychanalyse  en soit arrivée à parler d’hystérie (de séduction) devant  des comportements névrotiques masqués. La société contemporaine  donne d’ailleurs à voir et à constater ce type de dérives  possibles aux conséquences négatives multiples : séduire oui  et se laisser séduire, pourquoi pas, mais à condition d’avoir  balisé le chemin, d’en mesurer et d’en cerner les limites à ne  pas dépasser. On se souvient d’une certaine publicité faite par  un organisme bancaire célèbre et réputé qui était alors censé  répondre par l’affirmative aux demandes financières de ses  clients... La suite, on la connaît (hormis le fait que, bien  entendu, toutes les demandes n’aboutissaient pas), beaucoup de  malheureux sont tombés dans le piège pour se voir ensuite affublés  d’un... interdit bancaire par ce même organisme !  Une  valeur sûre ?La  séduction se révèle tout aussi dévastatrice au plan sentimental,  bien sûr. C’est cet homme marié qui jure sur tous les dieux qu’il  va quitter épouse et enfants à cette jeune femme elle aussi  mariée ; elle quitte le foyer conjugal, lui ne le fera  jamais... C’est cette femme qui assure à son compagnon qu’issue  d’un milieu aisé (ce n’est pas vrai), elle ne se sent à sa  place que parée de bijoux de grandes marques ou dans les palaces ;  et ce même compagnon de se ruiner, faisant ensuite des manipulations  délictueuses en tant qu’employé comptable d’une grosse société  et qui, pris la main dans le sac, finira par se suicider... Les  dossiers des psychanalystes regorgent de ce genre de cas (cliniques)  où la séduction a joué un rôle pervers.
 Ainsi  donc, si la démarche est instinctive et s’explique mnésiquement  compte tenu du lien spécifique qui relie un enfant à sa mère  (et/ou à son père), la séduction, axe  narcissique par excellence,  pousse à s’interroger. D’ailleurs, tout comme le personnage  caricatural d’Aldo reste pathétique, peut être analysée sous le  même angle l’histoire dramatique de Lady Di et de Dodi Al Fayed  qui, pour séduire une ex-future reine, a déployé tout un  « arsenal » (parfaitement inutile) ; mais avait-il  fantasmé qu’en séduisant la princesse la plus convoitée du  monde, il serait, à son tour, sacré prince le plus admiré de  l’Univers ? La suite est accablante : ils ne se marièrent  pas, n’eurent pas d’enfant et finirent sous un pont...
 Tous  ces exemples mettent en exergue des leviers de commande implicites  qui peuvent dysfonctionner à l’insu de l’individu, tout auréolé  qu’il est de bonnes intentions (conscientes). Car si la séduction  rassure aussi bien l’émetteur que le récepteur, elle doit  monopoliser une grande vigilance. La séduction à tout prix,  certainement pas puisque, dans sa forme acceptable, elle prend en  compte les limites de l’autre, quelles qu’elles soient. C’est  seulement alors que séduire peut se concevoir. La séduction ne doit  pas se mettre au service de tyrannies que le genre humain peut  solliciter inconsciemment ; elle exclut le masochisme, la  soumission, la dépendance et surtout le pouvoir. Ainsi, si le  pouvoir de séduire existe en chacun de nous, il ne s’agit pas de  le transformer en une intrigue ; c’est à cette condition précise  que la séduction est une valeur sûre avérée et qu’elle révèle  sa légitimité.
   Chantal Calatayud     Mon  parfum bio  S’offrir  un parfum, c’est un cadeau qu’on se fait non seulement à  soi-même mais aussi à son entourage. Mais choisir un parfum bio c’est aller encore plus loin dans le respect d’une fragrance  résolument éthique. Des laboratoires ont mis aujourd’hui au point  des techniques permettant de recueillir des extraits végétaux sans  aucun solvant. Résultat : les actifs sont préservés et les  extraits non dénaturés. Les parfumeurs labellisés font preuve  d’une créativité sans précédent, pratiquant une savante  alchimie de fleurs, d’huiles essentielles (pour 25 %) et d’alcool  bio souvent issu du blé. Et les prix sont loin d’être  prohibitifs… Essayez donc par exemple, et parmi tant d’autres,  celui reposant sur l’accord inattendu et sophistiqué du géranium  et de la fleur d’ylang. Et ce pour moins de 60 euros… |