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      Peut-on parler de destinée
      pour l’embryon ?

      Peut-on parler de destinée pour l’embryon ?
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      Le terme d’embryon désigne la période de l’être humain qui commence dès l’instant de sa fécondation pour une durée de 8 semaines. Soit les deux premiers mois de la grossesse.

      Le concept d’embryon est, depuis des centaines d’années, source de nombreuses hypothèses. Pour Aristote, le sperme de l’homme amenait l’âme, qui conditionne identité et faculté de penser, pour être cuite et coaguler dans la matrice féminine. Celle-ci fournissait la matière première de l’embryon, afin de lui permettre de se former. Si la femme n’était pas assez chaude, d’après cette théorie, elle ne pouvait produire que des filles, ou était stérile. Selon Hippocrate, la semence de l’homme et de la femme provenaient de toutes les parties du corps (Traité des générations). L’embryon était le fruit de l’union des deux semences, descendues le long de la moelle épinière jusque dans les parties génitales. Les fortes donnaient un garçon, les faibles, une fille. La qualité de ce liquide séminal déterminait la prédominance des traits de caractères du père ou de la mère chez l’enfant. Il faudra attendre le XVIIème siècle pour que la « théorie oviste » soit établie : certains, comme le Dr Harvey, médecin anglais, considéré comme étant le premier à avoir parlé de l’oeuf à l’origine du foetus, ont défendu le principe de deux substances différentes dans leur essence mais complémentaires et d’autres, au contraire, de leur rôle symétrique, comme René Descartes. L’évolution progressive des connaissances amène la découverte au XVIIIème siècle, selon les travaux d’Oscar Hartwig, du principe de la fécondation réciproque de l’ovule et du spermatozoïde par la fusion de leurs noyaux. Le XIXème siècle voit l’émergence des premiers travaux dans le domaine de la génétique avec les recherches de Gregor Mendel. Le XXème siècle décrypte la carte du génome. Le secteur reste en pleine évolution actuellement avec de nombreux débats éthiques sur l’évolution de la thérapie génique et l’intérêt porté aux cellules embryonnaires dans ce domaine.

      Le génome humain


      Dès sa conception, l’embryon dispose de 46 paires de chromosomes et une paire de chromosomes sexuels, hérités pour 50 % de sa mère et 50 % de son père. Cette sorte de carte d’identité génétique va définir et déterminer en grande partie son devenir. À l’époque de Gregor Mendel, considéré comme le père de la génétique, le système semblait relativement simple. Il existait deux types de gènes : récessifs comme la couleur bleue des yeux qui ne s’expriment que si l’individu porte en lui deux exemplaires de ce gène, issus de chaque lignée parentale et les dominants comme la couleur marron des yeux dont la présence unique suffit. Les découvertes dans le domaine de la génétique ont permis peu à peu de comprendre le précepte d’un gène à l’origine de toute maladie, comme la myopathie, la mucoviscidose, l’obésité, l’hypertension et de commencer à constituer progressivement la carte du génome humain. L’objectif actuel est de poursuivre ce travail afin de mettre en quelque sorte en équation un gène-une maladie ou un trait de caractère, un profil d’individu (comme le gène du crime), pour être à même de développer la thérapie génique. En quelque sorte une forme de déterminisme, reposant sur des bases scientifiques. Dans le même temps, il est apparu clairement que plusieurs gènes peuvent générer une maladie (comme la mucoviscidose) et les études démontrent que le mode d’expression d’une maladie dépend également d’autres facteurs. Certains patients porteurs d’un gène «altéré» ne développent pas pour autant la maladie prévue ou sinon sous une forme atténuée. La notion «d’expressivité» a donc vu le jour et fait intervenir des éléments liés à l’environnement de l’individu mais aussi à lui-même. Ce facteur propre à l’Homme c’est la force de son inconscient.

      L’héritage transgénérationnel


      D’un point de vue psychanalytique, l’embryon naît de l’union de deux inconscients, celui de sa mère et de son père, à un instant « t ». Dès sa conception, il possède déjà en lui tout l’héritage transgénérationnel de ces aïeux, dans les deux lignées (maternelle et paternelle). Il a donc «connaissance» de leur histoire, réussites et échecs, de leurs traits de caractères, source d’identification par la suite. Il s’inscrit ainsi dans une lignée familiale dans laquelle certaines situations ou évènements se répétent au fil des générations : les conduites addictives (alcoolisme, toxicomanie), les syndromes malformatifs comme les becs de lièvre, les pieds bots, la trisomie 21, la mucoviscidose, les myopathies ou encore les répétitions de morts d’enfants (fausses-couches, mort in utero, mort-né)… Il s’agit du «symptôme transgénérationnel», relié au secret de famille. L’embryon en hérite et peut l’exprimer sous une forme plus ou moins marquée. Mais il choisit de s’inscrire dans le même temps dans l’histoire de son couple parental. Lorsque le couple est en voie de séparation, l’enfant peut se fanstasmer alors enfant réparateur, prenant le risque de présenter à la naissance une anomalie congénitale dans le but de maintenir le couple parental. Si l’embryon survient après une fausse-couche ou une mort d’enfant, on parle d’enfant de remplacement. Au niveau inconscient, l’embryon s’inscrit donc dès sa conception dans une lignée d’évènements antérieurs, avec lesquels il va être amené à composer. Heureusement, le symptôme transgénérationnel peut s’essouffler au fil des générations, notamment grâce à une recherche de sens des évènements malheureux. C’est ainsi que l’on peut alors tout à fait envisager l’embryon sous l’angle d’une destinée.

       

      Docteur Laurence Pescay

       

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