La psycho
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      Les secrets
      des performances intellectuelles

      Les secrets des performances intellectuelles
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      De toutes les questions que se pose le jeune individu, celles qui concernent son être - «Suis-je beau ?» - «Suis-je aimable?» - «Suis-je intelligent ?» - comptent parmi les plus décisives. En effet, les réponses reçues du miroir constitué par les autres scelleront probablement pour de nombreuses années le sort de son intégration sociale.

      À la question de la beauté physique ou de l’amabilité, le regard d’autrui peut renvoyer une image de charme, de charisme, d’empathie ou d’admiration pour un quelconque don : il valorise alors l’individu. Le miroir de l’intelligence est, quant à lui, implacable : c’est la réussite scolaire, notée, comme l’est le quotient intellectuel auquel on a recours de plus en plus fréquemment dont le plus grave danger, écrit le généticien Albert Jacquard dans son ouvrage « L’équation du nénuphar » (Calmann-Lévy), est de donner l’illusion, étant un nombre, de mesurer une réalité objective, caractérisant notre personnalité. Lorsque l’on questionnait Alfred Binet, auteur de tests (1904) mesurant le QI, il répondait par cette boutade : Les tests mesurent l’intelligence car j’appelle intelligence ce que mesurent les tests ! Il existe, en fait, de multiples facteurs d’intelligence et ce que la majorité des gens définissent par le terme intelligence est exprimé par le Facteur g.

      Le cerveau de l’Homme, une machine ?


      C’est ce qu’affirmaient les partisans de l’I.A. « Intelligence Artificielle ». En 1943, les expériences des pionniers de la cybernétique, Waren Mc Culloch et W. Pitts, sur le neurone formel, abstraction du neurone physiologique, ont ouvert la voie en tentant de démontrer que le cerveau humain est une machine et que les facultés cognitives des individus sont des processus physiques pouvant être reproduits artificiellement. Certains roboticiens, comme Hugo de Garis, ont même prédit que des automates remplaceront un jour les Hommes. Mais l’ordinateur prendra-t-il en compte les émotions ? Sera-t-il capable de responsabilité ? Les calculs les plus complexes résoudront-ils les problèmes impliquant les sentiments ? Albert Jacquard soumet cette question : L’ordinateur qui a battu Kasparov aux échecs est-il plus intelligent que celui-ci ? Oui, si la seule performance considérée est le succès à ce jeu, non si l’on tient compte d’une autre caractéristique, par exemple l’émotivité : Kasparov était triste d’avoir perdu, l’ordinateur ne ressentait aucune joie d’avoir gagné...
      Ainsi, l’intelligence serait donc moins la faculté de comprendre au moyen de théorèmes, l’aptitude à élaborer et à employer des notions abstraites, encore moins l’ingurgitation de concepts que la curiosité, l’imagination, l’étonnement, le questionnement, le langage sans lequel, comme l’a dit Jacques Lacan, l’humanité n’avancerait pas dans les recherches de la pensée. Le rôle est de mettre à la portée de l’enfant des connaissances comme des cadeaux précieux et de l’entraîner à penser, c’est-à-dire à poser des questions. La fonction de l’intelligence, selon Platon, est de ramener de la multiplicité à l’unicité. Pour Albert Jacquard, la considération de l’enseignement ne devrait pas aller à l’élève qui connaît la réponse mais à celui qui lève le doigt car il n’a pas vraiment compris l’explication donnée : c’est lui qui fait preuve d’intelligence contrairement aux idées reçues ; Comprendre que l’on n’a pas compris est ce qui est le plus difficile à comprendre, précise-t-il et de citer l’exemple d’Einstein dont la particularité intellectuelle était de débusquer les fausses compréhensions. Le physicien disait n’avoir aucun don particulier (sic), si ce n’est un désir irrésistible de comprendre les secrets de la nature, d’être passionnément curieux : Quand je m’examine et que j’examine mes façons de penser, j’en viens presqu’à la conclusion que l’imagination a davantage compté pour moi que mon aptitude à assimiler des connaissances pures...
      Puisque pour la psychanalyse, en particulier, l’être humain est un être de désir, l’illusion de savoir est pourtant le plus grand obstacle à la découverte ; celui qui croit savoir ne cherche pas. Je sais que je ne sais rien, disait Socrate.

      Refoulement et inhibition


      Antonio R. Damasio, directeur du département de neurologie de l’Université de l’Iowa et professeur à l’Institut Salk d’études biologiques (USA), a développé il y a quelques années la thèse selon laquelle il existe une corrélation entre la faculté de raisonnement et les réactions émotionnelles, ce qui semble au premier abord évident pour chacun. Il étaye sa théorie sur de nombreux cas dont celui, célèbre, de Phinéas Gage. Cet homme eut le crâne transpercé accidentellement par une barre de fer. La lésion atteignit la région ventro-médiane du lobe frontal. Il se remit rapidement à ceci près, cependant, que sa personnalité changea alors du tout au tout. Chez Gage, comme dans tous les autres cas similaires examinés, il fut systématiquement observé un amoindrissement, voire une disparition, concomitant de l’émotion et des capacités de raisonnement alors que les facultés cognitives étaient intactes. Gage devint un être incapable de responsabilité, d’intentionnalité. La théorie neurophysiologique de Damasio suggère l’existence d’interactions entre le système neural responsable de la capacité de ressentir des émotions et celui sous-tendant la faculté de raisonnement. S’il admet, avec Descartes, que la domination des penchants animaux est propre à l’être humain, il ne suit pas le philosophe sur le rôle d’un « agent immatériel » pour effectuer cette domination. Avec la découverte de l’inconscient, Sigmund Freud a mis en évidence, dans la deuxième topique (1923), l’une des instances psychiques qu’il a introduite sous le terme Uber-Ich : le surmoi - un censeur - ; il a montré combien un surmoi féroce peut être inhibiteur et entraîner névroses et refoulements et par là, influencer les performances intellectuelles. C’est encore Freud, d’ailleurs, qui nous rappelle ces vers de Goethe : Chacun n’apprend que ce qu’il peut apprendre...

       

      Chantal Odet

       

       

      La phytothérapie pour plus de tonus !

      La nature a des pouvoirs qui peuvent aider l’organisme humain à mieux se porter. Ainsi, confier nos baisses d’énergie - responsables souvent de l’affaiblissement de notre qualité intellectuelle - à la médecine alternative donne d’excellents résultats. Le Ginseng était d’ailleurs réservé dans la Chine ancienne aux sujets qui occupaient les fonctions les plus élevées. Cette plante, stimulant vaso-moteur, est efficace non seulement sur le système physique mais aussi nerveux et intellectuel. Un remède naturel appréciable également en cas de surmenage.

       

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