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                            La santé et la forme dans Signes & sens
 
			           
			           
			             
			           
			           
			             
			     
			       
			         Affection  relativement fréquente, un taux élevé en cholestérol augmente le  risque d’athérosclérose. Souvent synonyme de bon vivant ou de  mal-bouffe, l’hypercholestérolémie signe aussi, parfois,  l’appartenance à une filiation. On parle alors  d’hypercholestérolémie familiale. Équilibrer ses apports  alimentaires et s’inscrire dans un « non » au mauvais  cholestérol, avec l’aide si nécessaire de produits de  phytothérapie, ne constituent pas pour autant un interdit sur le  plaisir.   Subdivisé  en deux groupes, le cholestérol comprend à la fois le bon  cholestérol HLD et le mauvais cholestérol LDL. En excès, le LDL  devient alors néfaste sur la santé. Insidieusement, il se dépose  progressivement sur les parois des artères, favorisant ainsi la  formation de plaques d’athérome. Affection silencieuse dans la  plupart des cas, sans sensations particulières sur le plan  somatique, il est l’un des principaux éléments de l’infarctus  du myocarde, l’accident vasculaire cérébral ou l’artérite.  Exception faite chez certains de céphalées lorsque son taux est  très élevé, aux alentours des 3 grammes ou, pour d’autres, de  l’apparition de nodules sous la peau (xanthomes), constitués d’un  agglomérat de triglycérides et de cholestérol, ou de xanthélasma,  dépôts jaunâtres de cholestérol sur la paupière ou à l’angle  de l’œil. Son incidence sur la santé augmente lorsque s’y  associent d’autres facteurs comme l’hypertriglycéridémie, le  tabagisme, le surpoids, la sédentarité... Les taux définis par  l’HAS, très précis, prennent en compte l’âge, le sexe, les  antécédents familiaux et les pathologies présentées par le  patient. Classiquement, pour une personne de moins de 50 ans, indemne  de toute maladie, avec un HDL dans les normes, un taux de LDL à 1,60  g est recommandé.                  Surveiller  sa ligne Lutter  contre le surpoids est important. La perte de quelques kilos permet  souvent de normaliser ses chiffres de cholestérol. Rester actif est  donc primordial, en optant pour une pratique régulière d’une  activité sportive ou 30 minutes de marche minimum par jour. Les plus  urbains préféreront peut-être la montée des escaliers à pied.  Une façon astucieuse pour se permettre plus de latitude lors des  repas.
   Changer  ses habitudes alimentaires Sans  être dans une restriction permanente, il convient dans un premier  temps de réduire les graisses visibles dans l’alimentation. C’est  donc renoncer aux consommations excessives de crème fraîche,  beurre, sauces de cuisson ou d’accompagnement de certains plats  mijotés, de mayonnaise à chaque repas. Il faut aussi se méfier des  plats cuisinés achetés à l’extérieur, généralement plus  riches. Il est plutôt conseillé de consommer du poisson 2 à 3 fois  par semaine en alternant les viandes grasses avec des viandes maigres  comme le lapin, le veau ou le poulet, tout en diminuant sa  consommation de charcuterie et d’œufs, mais en privilégiant les  apports en céréales, légumes et fruits frais de qualité. À  l’instar du régime crétois, pourquoi ne pas choisir une cuisson  des aliments sur un mode grillé, à la vapeur ou en papillotes,  riche de saveurs épicées et authentiques ?
 Dire  non au mauvais cholestérol ! Véritable  aide au régime, infusions et draineurs en phytothérapie  représentent autant de moyens efficaces pour nettoyer le foie et  assurer un bon transit à l’organisme. Privilégier en cuisine  l’utilisation d’huiles végétales bio, comme l’huile d’olive  et de colza, contribue à cette lutte contre les mauvaises graisses.  Protecteurs cardiaques, les compléments alimentaires à base d’ail  ou de lécithine de soja participent à une réduction du taux de  cholestérol. En outre, différents traitements de médecine douce  s’inscrivent dans cette démarche. Ainsi, en présence d’un taux  de LDL trop élevé, la levure de riz rouge – dont la levure est un  champignon microscopique cultivé sur le riz au pigment rouge –  offre-t-elle une alternative naturelle pour lutter contre le mauvais  cholestérol. Complémentaires, le concept de nettoyage vasculaire  pour limiter les plaques d’artériosclérose et les produits aux  vertus anti-oxydantes comme le chardon Marie (sybilum  marianum)  ou l’huile de Krill, riche en oméga 3, se révèlent également  bénéfiques sur le plan cardio-vasculaire.
    Docteur  Laurence Pescay 
                       
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