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                    Le sport et les loisirs  
dans Signes & sens
                      
                      
                        
                          
                            Matériel de camping  
                              pour vacances réussies 
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			             Grâce  à la loi du 20 juin 1936, les Français accèdent aux congés payés  : 15 jours, dont 12 jours ouvrables à l’époque. Partir en vacances  devient donc un rêve accessible pour tout salarié ayant accompli un  an de services continus dans l’entreprise. Aujourd’hui, avec les  nouveaux codes de travail, la semaine allégée à 35 heures et les  RTT, le temps de loisirs a considérablement augmenté.   
			              Le  camping s’inscrit comme une activité peu onéreuse, facile à  mettre en place. Ce mode de vacances s’adapte aussi bien aux  week-ends qu’aux séjours de plus longue durée. Dans tous les cas,  il rencontre un franc succès auprès des enfants. Partir ainsi en  France ou à l’étranger, entre amis ou en famille, nécessite  toutefois un minimum d’organisation et de matériel de base. Pour  être en autonomie parfaite, l’idéal est d’effectuer ses achats  avant le jour J. De grandes unités de vente de matériel de sport en  magasin ou sur Internet sont désormais facilement à disposition.                          
			               Le  choix de la tente  
		                 Les  modèles diffèrent et s’adaptent selon le lieu et la période  déterminée. En randonnée pédestre ou VTT, des tentes légères en  poids et faciles à monter, comme de petites tentes en dôme ou en  tunnel, s’imposent. Si vos déplacements s’effectuent en voiture,  des volumes plus grands sont alors possibles. Les mêmes modèles  existent en version grande taille, ainsi que des tentes familiales  classiques permettant de rester plusieurs jours sur un emplacement  fixe. Les prix des petites tentes deux places tournent à moins de 60  euros et il faut compter entre 100 et 200 euros pour les plus  spacieuses. Ceci dit, il est conseillé de les choisir avec un double  toit afin de les utiliser hors périodes estivales d’été.  S’autoriser un certain confort avec de l’espace, un vestibule ou  un auvent étendu pour abriter sacs et batterie de cuisine, voire des  moustiquaires aux fenêtres, se révèle appréciable, à moindre  frais de surcroît. En revanche, la montagne, en haute altitude,  requiert un matériel spécialisé avec une toile plus épaisse pour  lutter contre le froid. Être installé dans de bonnes conditions  compte.                          
			             Le  sac de couchage  
		                 Ce  choix doit s’effectuer en fonction de la destination prévue des  vacances et l’indice de frilosité de chaque individu (à chacun sa  résistance au froid !). Selon leur épaisseur, les sacs de couchage  sont prévus pour des températures allant de 0° à -10°. Deux  autres critères sont à prendre en considération : leur volume  d’encombrement et leur poids. Sachant que la tente offre déjà une  protection intéressante contre l’humidité et le vent, un duvet  moins épais devient suffisant. En fait, deux types de duvet existent  : le sarcophage plus étroit, sans couture, avec une capuche qui  permet de bivouaquer, dont l’effet calorifique est plus grand qu’un  duvet classique. Le second, équipé d’une fermeture éclair,  présente, quant à lui, l’avantage d’un espace plus large pour  dormir. Tous deux se déclinent en fibres synthétiques, utiles si  l’humidité se fait sentir, moins chers à l’achat et faciles à  nettoyer, ou en plumes, moins lourds et légèrement plus chauds. Il  faut compter des prix allant de 40 euros à plus de 70 euros pour les  sacs de couchage pour températures extrêmes. Un système D possible  : acheter secondairement un sur-sac de couchage, permettant si  nécessaire d’augmenter la protection au froid d’un duvet léger  et de pouvoir varier, à loisir, selon les températures, son mode de  couchage.                         
			             Le  matelas confort  
		                 Le  plaisir du camping passe ainsi par une bonne nuit, bien au chaud dans  son duvet sur un petit matelas mousse, article indispensable qui se  trouve dans le commerce dès 5 euros. Utile en randonnée, il assure  un réveil sans courbatures le matin. Léger, il se roule sur  lui-même et s’accroche à l’arrière du sac. Un peu plus épais,  le matelas autogonflant est disponible à partir de 20 euros. Mais il  existe également, sans débourser davantage, des matelas deux places  à gonfler soi-même, intéressants en campement fixe.  Progressivement la structure prend forme. Selon Philippe Bouvard,  dans son ouvrage « Mille et une pensées », publié aux Editions Le  Cherche Midi, le  lit à baldaquin serait une forme médiévale et romantique du  camping !                         
			             Les  astuces du campeur  
		                 Incontournable,  la table de camping pliante, avec quelques chaises, peut s’acheter  en version séparée ou en table valise pique-nique pour un prix de  départ de 40 euros. Facile à transporter, elle peut être utilisée  en d’autres circonstances, autour d’un barbecue par exemple, sur  la plage. Complétée d’une lampe de camping à gaz ou électrique,  la veillée peut ainsi se prolonger. Il est utile de penser à  l’allumer avant le noir absolu, afin d’être sûr de la trouver,  ou d’avoir toujours sur soi une petite lampe de poche. Certaines  lanternes sur piles (10 euros) ont une autonomie plus ou moins  longue. D’autres à base de néon, un peu plus chères à l’achat  mais rechargeables sur secteur ou sur allume-cigare, sont bien  utiles. Certaines lampes dynamo, aux multiples fonctions, totalement  écologiques, fonctionnent sans pile et assurent, en plus de  l’éclairage, une connexion de téléphone portable, et même une  entrée MP3. Actionner la manivelle quelques secondes déclenche  l’éclairage. L’indispensable réchaud de la batterie de cuisine  peut devenir une source de chaleur si nécessaire, pratique par temps  humide, sans oublier la petite balayette avec pelle pour nettoyer le  tapis de sol de la tente. Enfin, face aux imprévus, faites preuve  d’imagination ! À la Mac Giver, s’organiser pour conserver sur  soi, en permanence, un couteau suisse multifonctions et une petite  pelote de ficelle, est particulièrement recommandé… 
  
			             Laure  Palun 
			               
			               
			             Des  chaussures adaptées à la randonnée  
                          Aujourd’hui  élégamment relookées, elles sont multiples et remplissent les  rayons des magasins de sport. Leurs modèles diffèrent selon la  destination. En vallée ou en prairie, des chaussures légères,  basses, proches d’un type running mais avec une semelle un peu  renforcée, sont idéales. En moyenne montagne ou sur un terrain plus  accidenté, caillouteux avec des pierriers, le même modèle en  version montante sécurise les appuis et évite les entorses de  cheville. Il est recommandé de veiller à prendre une semelle  épaisse pour éviter les échauffements de la voûte plantaire,  particulièrement douloureux. Dans ces deux cas, la chaussure n’est  pas réellement imperméable, détail à prendre en considération  selon le bulletin météo. Pour la grande randonnée ou du trekking  soutenu, il faut opter pour des chaussures plus lourdes, montantes,  en cuir, bien imperméabilisées et respirantes. Au-delà, en haute  montagne, les passages de neige ou de glace exigent des chaussures  plus techniques, cramponnables ou à coque plastique. Dans tous les  cas, se faire plaisir passe par un confort sécurisé dans de bonnes  chaussures et à la juste pointure. Prendre le temps de les essayer  avec des chaussettes adaptées, en acceptant l’aide d’un  professionnel, s’avère donc indispensable.  
                         
		             
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